Il a remporté plusieurs causes dans ses combats contre les différentes impostures du football au tribunal Arbitral du Sport. Abdouraman Hamadou alerte les autorités camerounaises contre les déclarations tapageuses et peut-être volontairement erronées du Président de la CAF : « Monsieur Ahmad a fait deux déclarations erronées. Il prétend que la CAN n’a pas été retirée au Cameroun, ce qui n’est pas vrai quand on regarde le communiqué publié au soir du 30 novembre 2018 et quand on réécoute la déclaration du président de la CAF qui a parlé de retrait.
De plus, la compétition n’a pas été reportée parce que la CAN 2019 aura bel et bien lieu aux dates prévues en Egypte.
Il a également dit que l’article 92 ne s’appliquait pas ce qui est également erroné. Cet article s’applique bel et bien dans la situation actuelle.
Si la procédure engagée par les Comores va jusqu’au bout, ils auraient toutes les chances de l’emporter. Cela voudrait dire que le Cameroun ne participera pas à la CAN 2019 et n’organisera pas la CAN 2021. Ce serait une véritable catastrophe pour notre pays et pour notre football.
J’ai l’impression que le président de la CAF communique à l’endroit de l’opinion camerounaise pour rassurer certaines personnes ou endormir les camerounais.
Aujoud’hui, il y a une vraie menace, il y a un vrai danger si cette procédure venait à prospérer.
Nous devrions prendre notre destin en main. Nous devrions agir parce qu’il ne faut pas oublier que la fédération comorienne de football qui avait d’abord protesté et demandé l’exclusion du Cameroun a changé de stratégie quand ils ont vu qu’ils ont terminé 4e. Ils ont réintroduit une autre déclaration d’appel au TAS pour dire qu’ils auraient dû gagner le match par forfait et que le match n’aurait jamais dû se dérouler. Ils auraient gagné les trois points qui leur auraient permis de terminer troisième du groupe. Si la procédure va jusqu’au bout, la CAF ne pourrait pas l’emporter.»