La fédération sénégalaise de football donne une véritable leçon de communication à la Fecafoot depuis le début de la CAN 2023.
Au terme du match remporté par le Sénégal face au Cameroun, le sélectionneur des lions de la Teranga a eu un malaise et a été pris en charge par le staff médical et les services de soins de l’hopital de Yamoussoukrou. Alors que la rumeur enflait abondamment sur les réseaux sociaux, la fédération sénégalaise de football publié un communiqué expliquant la situation et informant sur les dernières nouvelles dans la tanière sénégalaise. Notamment la blessure du joueur Abdallah Sima.
La FSF s’est ainsi illustrée depuis le début de la compétition par la récurrence et la promptitude de ses communiqués. Ça avait déjà été le cas avec le communiqué sur le décès du papa du joueur Cheikhou Kouyaté. Une attitude qui est aux antipodes de celle de la fédération camerounaise de football.
Ici, la Fecafoot a opté pour l’omerta. Même les sujets basiques sont devenus tabous. Le cas Aboubakar Vincent nous parle d’ailleurs. C’est après plus de 24h que la communication a été faite sur la blessure du capitaine des lions indomptables. Une communication pas totalement vraie car la blessure du joueur semble plus grave que ce qu’a annoncé la fédération. Aucune communication n’a été faite sur la blessure de Clinton N’jie et Christopher Wooh a lui-même annoncé s’être fait mal contre la Guinée.
La gestion de la communication Pendant cette CAN n’est que la continuité de ce qui se fait au sein de l’instance faîtière du football camerounais depuis deux ans. Très rarement la communication met au centre les joueurs, les sélections et leur gestion. On observe à contrario, une hyper centralisation de la communication sur la seule personne du président de la Fecafoot. L’instance de Tsinga voit en certains journalistes des adversaires et préfère jouer au chat et à la souris. Il n’est pourtant pas tard pour faire les choses bien. Le Sénégal nous parle, tant sur le terrain que dans la gestion du football.