La session de mars 2018 de l’assemblée nationale du Cameroun s’achève. Et aucun projet de modification de la loi des sports n’a été soumis à l’appréciation des députés. C’est le prétexte qui a servi à la prorogation du mandat du comité de normalisation de la Fécafoot. Les promesses du ministre Bidoung Mpkwatt à la FIFA pourtant garantissaient que l’État du Cameroun devait changer sa loi pour se donner les moyens de réduire les contestations judiciaires.
Mais la réalité est qu’il n’est pas aisé de changer une loi qui s’adresse à l’ensemble des sports pratiqués sur l’ensemble du territoire national pour ne satisfaire que le seul football.
Là encore, plusieurs présidents de club sont prêts à prendre la voie des tribunaux et même du Conseil Constitutionnel pour contester vivement l’hypothétique nouvelle loi si jamais elle venait à voir le jour.
Il reste cependant encore une fenêtre d’opportunité, la session de juin 2018, pour espérer rencontrer les délais de la FIFA, c’est à dire élire un bureau avant Septembre 2018.