Le sélectionneur des Lions Indomptables a invité les médias, le public camerounais, les joueurs et les tutelles à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation, en taisant toutes polémiques et querelles inutiles.
«Les Lions Indomptables du Cameroun forment une famille et dans toute famille, il peut y avoir des malentendus. Mais face à l’ennemi, il faut toujours et d’abord faire bloc ensemble. Quitte à laver le linge sale en famille plus tard, une fois l’ennemi défait…car, une absence des Lions à la prochaine Coupe du Monde serait difficile à avaler pour nous tous». Tel est le message de Jean Paul Akono à la nation Camerounaise, en prélude au match du 23 mars prochain contre le Togo, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. C’était au cours d’un point de presse qu’il a donné ce samedi à Yaoundé. Un seul point était à l’ordre du jour : la publication de la liste des 24 joueurs devant prendre part au stage préparatoire à cette rencontre capitale.
Selon le patron de l’équipe nationale, seuls les joueurs les plus compétitifs de l’heure ont été appelés à prendre part à ce stage (à hui clos) qui démarre le 18 mars prochain au Centre de l’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) à Mbankomo , près de Yaoundé. Sans dérouler officiellement son programme, Jean Paul Akono assure que la sérénité est rentrée au sein de la tanière. Néanmoins, au regard des difficultés qu’à toujours connu la sélection nationale, Magnusson appelle à l’union sacrée. «Il faut faire bloc, mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation en taisant toutes polémiques et querelles inutiles. Les joueurs, avec lesquels nous sommes en permanence en contact, en sont conscients et affirment avoir à cœur de relever le défi», confie-t-il.
Mission en Afrique du Sud
Mais avant de communiquer les noms des convoqués, Jean Paul Akono, dans son propos liminaire est revenu sur un certain nombre d’activités menées jusqu’ici, notamment la mission effectuée du 17 janvier au 4 mars en Afrique du Sud. Magnusson et un cortège de 3 autres entraîneurs s’y étaient rendus dans l’optique de superviser et de recueillir le maximum d’information sur les prochains adversaires du Cameroun que sont le Togo et la RD Congo, qui participaient à ce moment là, à la Coupe d’Afrique des nations. Une mission bénéfique, selon Jean Paul Akono. «Le bilan de cette mission est au-delà de nos espérances. Nous détenons aujourd’hui une banque de données nécessaires pour mieux préparer les futures échéances», révèle-t-il. Pour lui, ce genre de mission fait partie du travail permanent d’un sélectionneur et de son staff. Car vivre cette supervision en directe dit-il, «discuter avec d’autres spécialistes en ces occasions est tout autant édifiant et permet à un entraîneur de mieux cerner son adversaire, et de mieux préparer sa confrontation future avec ce dernier», explique-t-il.
R.A.S sur les défections à Dar Es Salam
Toujours dans son allocution, le sélectionneur national a tenu à ne pas s’appesantir sur les 11 défections enregistrées à quelques heures du match amical du 6 février contre la Tanzanie. «Je ne voudrais pas y revenir, je crois que le communiqué de Presse produit par le Secrétaire général de la Fécafoot à cet effet était assez explicite cas par cas», renvoie-t-il. Toutefois, Jean Paul Akono dit avoir fait quelques remarques, à l’issue de cette rencontre. «Ce match nous a une fois de plus conforté dans notre conviction, qu’il y a de la bonne graine sur place au pays. Cela nous a permis de réagir promptement face aux multiples défections», précise-t-il.
La signature du contrat en vue?
Au sujet de la signature de contrat, Jean Paul Akono s’est montré très optimiste. Il affirme d’ailleurs que cela ne saurait plus tarder. Selon lui, les dispositions sont entrain d’être prises dans ce sens. Il l’avoue d’ailleurs. «Je voudrais vous rassurer que la procédure de régularisation de notre situation contractuelle avance normalement. Nous avons toutes les assurances de notre hiérarchie à ce sujet». Mais, pour lui, le plus important pour le moment, c’est la qualification pour le Mondial, Brésil 2014. A cet effet, Jean Paul Akono reconnait que : «désormais, aucun faux-pas n’est plus permis».
Arthur Wandji à Yaoundé