Les deux sélections nationales se sont entrainées ce mardi au Stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, vingt-quatre heures avant le coup d’envoi du match Cameroun-Sierra Leone, comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2015. Lions et Leone Stars ont eu un programme imbriqué et se sont retrouvés sur la pelouse presqu’au même moment, les Camerounais pour leur ultime séance d’entrainement, et les Sierra-léonais pour la reconnaissance de la pelouse.
C’est Atto Mensah et ses hommes qui investissent en premiers une moitié de la pelouse avant d’être rejoints une vingtaine de minutes plus tard par l’équipe de Volker Finke.
Comme à l’accoutumée, les Lions ont démarré par un réveil musculaire généralisé, ont manipulé la balle sur des coups de pied arrêtés avant de se mettre à un «onze contre onze», avec en toile de fond un squelette du onze de départ du match de mardi. Volker Finke a sélectionné un patchwork de joueurs en alternant entre titulaires réguliers et remplaçants, pour esquisser son onze. Le capitaine Stéphane Mbia, Nicolas Nkoulou, Georges Mandjeck, Vincent Aboubakar, Edgar Salli, Cédric Loé, Ambroise Oyongo, Choupo-Moting, Clinton Njie, Henri Bedimo et Moukandjo Benjamin figuraient dans cette sélection parée de chasuble vert. Un bémol. Le technicien allemand a choisi d’utiliser deux latéraux gauches, Bedimo et Oyongo, en positionnant ce dernier sur le flanc droit. Erreur ou stratégie implémentée à dessein ? Etait-ce simplement pour distraire les techniciens sierra-léonais dont la sélection reconnaissaient dans le même temps la pelouse ? On en saura davantage mardi à la publication du onze camerounais. Précisons que Franck Kom, blessé est toujours aux soins et s’est contenté de vivre cette dernière séance d’entrainement en spectateur.
Les Leone Stars aussi prudents
La Sierra-Leone, pas plus que le Cameroun, n’a laissé poindre sa stratégie de combat, un peu comme au match aller. Atto Mensah et ses poulains se sont encore livrés à une séance de «six contre six plus un», avec pour principe de relâcher les joueurs et de les soumettre au contrôle-passe sans grand impact dans le jeu. «On a notre style de jeu que nous allons maintenir pour le match de demain. On ne va pas tout chambouler à moins quelques heures du match. On est fixés sur notre système. On a une tactique et on essaye de la mettre en œuvre en fonction des séances d’entrainement que nous effectuons et des discussions que nous entretenons», a répondu le sélectionneur sierra-léonais au sortir de la reconnaissance du terrain, titillé sur sa stratégie à exécuter par son colistier John Ajina Sesay. Ce dernier, sélectionneur nommé par la fédération sierra-léonaise, se contente de s’asseoir sur le banc de touche en match officiel à la place du premier qui ne dispose pas d’une licence d’entraineur reconnue par la Confédération africaine de football.
Armel Kenné