On le savait un peu en froid avec Volker Finke, le sélectionneur des Lions Indomptables. A l’origine son remplacement lors du match aller contre la Sierra Leone. Le joueur du Fc Porto n’avait pas apprécié ce remplacement et l’avait fait savoir à son entraîneur. Il a pris une belle revanche dès son entrée en jeu à la 65ème minute de jeu.
Eric Maxim Choupo-Moting: Un jour sans
Il est rare de voir Eric Maxim Choupo-Moting ne pas être dans son assiette avec les Lions Indomptables. Et ce fut le cas ce samedi face à la Rdc au stade Ahmadou Ahidjo. Il n’a disputé que 65 minutes de jeu et c’est à raison que Volker Finke, le sélectionneur des Lions Indomptables l’a remplacé par Vincent Aboubakar. Il a échoué son entame du match. Dès les premières minutes du match, l’attaquant de Schalke 04 a manqué tous ses gestes. Perdant ainsi le ballon. Ajouté à cela quelques coups reçus. La seule action offensive sur laquelle il aurait pu s’illustrer a été celle de la 24ème minute de jeu quand, ayant pris à défaut toute la défense adverse, lui-même a glissé sur le dernier crochet extérieur pour perdre le ballon à 20m des buts de Kidiaba. Il sera resté un peu absent tout le reste du temps qu’il a passé sur le terrain. Pourtant, cela ne lui arrive pas souvent ; C’était un jour sans pour Choupo-Moting.
Vincent Aboubakar: le “libérateur”
On le savait un peu en froid avec Volker Finke, le sélectionneur des Lions Indomptables. A l’origine son remplacement lors du match aller contre la Sierra Leone. Le joueur du Fc Porto n’avait pas apprécié ce remplacement et l’avait fait savoir à son entraîneur. Il a pris une belle revanche dès son entrée en jeu à la 65ème minute de jeu. Dès sa première attaque, il a vu sa frappe contrée par un défenseur adverse. Et moins de cinq minutes après, sur une ouverture dans l’intervalle de Léonard Kwekeu, Vincent Aboubakar (71ème), prend de vitesse la défense congolaise pour se présenter nez-à-nez avec Kidiaba. Il feinte de frapper et place le ballon au deuxième poteau. C’est l’extase à Mfandena. Ce but est venu doper le moral de l’ancien attaquant de Coton sport. Il va se permettre des techniques comme ce « coup de foulard » en direction de Clinton Njié quelques temps après. Vincent Aboubakar a vraiment prouvé qu’il reste un élément sérieux sur qui le Cameroun peut compter pour la prochaine Can.
Edgar Salli : l’explosivité exubérante
Tu es Edgar Salli et sur toi, Volker Finke reposera désormais sa confiance, c’est certain. Le sélectionneur national a été séduit par l’impressionnant volume de jeu qu’a dégagé son poulain samedi face à la RD Congo (1-0) en éliminatoire de la CAN 2015. «Salli qui n’était pas titulaire depuis, a fait un très bon match», a enjolivé Volker Finke en conférence de presse, saluant la grosse performance de son équipe, mais avec un accent sur la prestation du sociétaire de l’Academica Coimbra. C’est tout dire : Pour sa première titularisation sous l’ère Finke, Edgar Salli a été irréprochable et est susceptible de compter désormais parmi les premiers choix de l’Allemand. Jusqu’avant le but en deuxième période de Vincent Aboubakar, l’ancien Lensois était le Camerounais ayant essayé le plus de frappes en direction de Kidiba sans trouver de réussite. Celui qui a aussi réussi l’essentiel de ses passes, a rarement perdu les ballons et a infiltré à coup de dribbles déconcertants la défense congolaise.
Kweuke, destructeur du bouclier congolais
L’avant-centre des Lions a lui aussi enchainé un deuxième match comme titulaire samedi face à la RD Congo. Le sélectionneur national a en effet réalisé l’énorme potentiel physique et athlétique de Léonard Kweuke en un laps de temps lorsqu’il l’avait fait entrer en jeu le 7 octobre dernier face à la Sierra Léone au match aller. Le joueur de Rizespor avait usé alors de son potentiel pour perturber la défense sierra-léonaise comme il l’avait également fait au match retour (2-0) au cours duquel il avait marqué. Face à la RDC, l’ancien joueur de Racing de Bafoussam a fait autant en stabilisant l’attaque camerounaise aux dépens des défenseurs congolais. Il s’est aussi essayé en pivotant à des banderilles sans trouver de réussite, avant de servir le caviar qui a débouché sur l’unique but de la partie inscrit par Aboubakar Vincent.
Njie, la fusée au ralenti
Comme à chaque match des Lions depuis son doublé face à la Côte d’Ivoire, les attentions des fans des Lions sont rivées sur le joueur de l’Olympique Lyonnais à chaque sortie du Cameroun. Les défenseurs congolais aussi ont eu le nez creux et ne lui ont facilité les choses. Et lorsque Clinton Njie parvenait à se départir de ses vis-à-vis, il ne réussissait pas vraiment à dégainer, sans doute épris par ses conservations excessives sur certains ballons. La plupart de ses frappes n’ont pas trouvé le cadre de Kidiaba, lorsqu’elles n’inquiétaient pas du tout ce dernier. Mais il n’a rien perdu de ses accélérations déroutantes et les a fait subir aux latéraux congolais lorsqu’il basculait d’un couloir à l’autre.
Etoundi-Moukandjo, remarquables apparitions furtives
Ensembles, les deux jours ont disputé une trentaine de minutes. Vingt-deux pour Franck Etoundi qui a remplacé Léonard Kweuke et seulement dix pour Benjamin Moukandjo qui est entré à la place de Clinton Njie. Les deux attaquants entrés en jeu ont contribué à redonner du souffle à l’attaque camerounaise et à essorer les défenseurs adverses déjà à la peine. A cause de leur temps de jeu relativement insuffisant, ils ne seront pas notés.
Armel Kenné et Antoine Tella à Yaoundé