L’attaquant camerounais s’en veut d’avoir raté une belle occasion de but samedi dernier face au Burkina Faso (1-1). Pourtant, il a gardé le moral haut. Le joueur de l’Olympique de Marseille a eu le temps de s’améliorer dans la finition. Ce mercredi il fera mieux face à la Guinée-Bissau. Il l’a fait savoir à la presse en conférence ce mardi, au stade de l’Amitié de Libreville.
La CAN en cours a débuté comme il y a deux ans en Guinée Equatoriale, avec un nul. Est-ce que vous ne craignez pas que les mêmes causes puissent produire les mêmes effets ?
C’est vrai qu’on avait commencé la CAN passée de la même manière. On a commencé par un match nul également. Mais je suis convaincu que les matchs ne se ressemblent pas. Demain est un autre jour. Nous allons croiser un autre adversaire. Je pense qu’on a appris des erreurs commises en 2015. On va aborder ce match avec une nouvelle approche, en espérant que le résultat final soit différent.
Pour que le résultat soit différent, il faudra concrétiser les occasions. Or, on a vu qu’il y a encore des problèmes au niveau de la finition…
Quand on est un attaquant, on n’a qu’une mission dans le terrain : c’est de marquer des buts. Après avoir obtenu un résultat négatif, c’est vrai que ça fait mal quand tu repense aux occasions manquées. Je suis jeune et j’apprends encore. Ce n’est pas une raison pour justifier quelque chose, mais ce que je veux dire c’est que nous avons travaillé dans l’optique de concrétiser les occasions que nous allons nous procurer.
Qu’est-ce que vous vous dites entre coéquipiers, lorsqu’il vous arrive de parler de ce match de mercredi ?
C’est sûr, nous parlons de ce match tout le temps. Et à chaque fois, il y a un mot qui revient : victoire. Nous savons que nous devons donner le meilleur de nous pour ne plus commettre les mêmes erreurs que face au Burkina Faso. Nous voulons rester concentrés sur cet objectif, et nous savons que si chacun commet le moins d’erreurs possibles, on fera un bien meilleur match. Le seul mot d’ordre sera la victoire.
Recueillis par Arthur Wandji, à Libreville