Cet entraîneur de football a suivi de bout en bout la rencontre retour des préliminaires de la Coupe de la Confédération de la CAF qui a opposé Yong Sport à Defence FC d’Éthiopie au stade Omnisports de Douala. Satisfait du dispositif de jeu des Académiciens de Bamenda, il pense que certains points peuvent être améliorés avant l’entrée de Yong sport aux 16e de finale.
Au terme de ce duel, quel regard portez-vous sur le jeu de YOSA ?
En perdant un zéro au match aller, YOSA a conservé toutes ses chances de se qualifier à domicile, parce que, quand on joue à l’extérieur, il ne faut pas être ridicule et à domicile il faut tout faire pour gagner. L’écart d’un but était surmontable, la preuve c’est que Yosa y est parvenu avec un peu d’effort. Donc tout peu arriver au cours d’un match.
Est-ce que ce dispositif est suffisant pour aborder les 16e de finale ?
Sur le plan du volume de jeu, il y a des restrictions qu’il faut pouvoir surmonter. Maintenant, on peut être content que sans championnat, ce club ait été capable de se qualifier. YOSA s’est battu avec les moyens à sa disposition pour y parvenir.
Quels sont à votre avis les points sur lesquels il faut insister pour la prochaine étape ?
L’animation défensive semble, par moment maladroit. Le gardien a été abandonné quelque fois à lui-même et s’est vu en situation de défendre en dernier rempart. Le fait aussi que la défense restait statique et totalement en arrière ne permettait pas à YOSA de se projeter très vite vers l’avant. Maintenant on peut comprendre qu’aller vite vers l’avant devenait difficile parce que les automatismes ne se sont pas encore crées du fait de l’absence de match. Les joueurs se cherchent encore en levant la tête, en réfléchissant. Chaque fois qu’on donne une information au cerveau, il analyse avant de donner la réponse, or on devait déjà être à un niveau qui permet, face à une situation qui se présente, de trouver une solution par réflexe. Donc il faut encore répéter ce point. YOSA a encore toutes ses cartes. Quand on a gagné, on récupère toujours plus vite et on est plus motivé. Je pense qu’avec cette motivation, YOSA peut bâtir quelque chose d’intéressant.
Réalisé par Louisa Mang