Il est désormais analyste du football africain. Lorsque le jeune Claude Le Roy débarque au Cameroun, les Lions Indomptables sont dans une transition entre les joueurs qui avaient connu du succès lors du Mondial 1982, puis de la CAN 1984 et les jeunes pousses. Arrivé en 1985, il va poser sa touche sur cette sélection et va l’emmener en finale de la CAN 1986, avant de remporter celle de 1988.
Il est une personnalité respectée au Cameroun et a d’ailleurs été un des Conseillers du Président de la Republique. Il est aussi l’un des plus gros fans de Samuel Eto’o, le Président de la Fécafoot.
Cependant, il ne peut comprendre, ni encore accepter la violence, même venant de Samuel Eto’o. Dans l’émission Les Grandes Gueules de Canal+, il dit être conscient des provocations incessantes des Algériens envers les Camerounais. Il a été informé de ce que beaucoup de ses amis camerounais présents au Qatar ont été la cible d’injures de la part d’algériens.
Claude Le Roy connait bien l’enceinte bouillante de ce Stade de Blida, qui fait peur et terrorise et les adversaires, et les arbitres. Les propos de Belmadi et des Algériens ne concordent donc pas. L’expérimenté ancien sélectionneur déclare n’avoir « jamais connu une équipe algérienne qui s’est fait voler à domicile » quelle que soit la compétition. « Il faut arrêter là-dessus. Les Algériens, ils ne peuvent pas dire qu’ils ont été volés ».
S’il a envoyé un message à Samuel Eto’o, il estime qu’il devrait se mettre en tout temps au dessus de la mêlée.
Et comme Samuel Eto’o n’aime pas les rebuffades publiques, sa relation avec Claude Le Roy vient probablement de prendre fin.