Battus lundi dernier par la Côte d’ivoire (2-1) lors de la deuxième journée des éliminatoires du Mondial 2022, les Lions Indomptables ont vécu une expérience traumatisante dès leur retour à Yaoundé dans la même nuit. Entre problèmes d’intendance et abandon en plein quartier de Tsinga, perte de bagages, les hommes d’Antonio Conceiçao n’ont vu que du feu.
La défaite (2-1) concédée au stade d’Ebimpé à Abidjan n’était que le début des malheurs de la bande à Vincent Aboubakar. Après 90 minutes de souffrance lors de ce duel avec la Côte d’ivoire qui comptait pour la deuxième journée des éliminatoires du Mondial 2022, les Lions Indomptables ont vécu un autre calvaire, une fois de retour à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Enfin, si l’on s’en tient aux révélations du journaliste Félix Cyriaque Ebolé Bola.
« Après quelques 3 heures de vol, les Lions indomptables sont revenus à Yaoundé au cœur de la nuit de lundi à mardi. Ils venaient d’être défaits par les Éléphants (2-1), en match comptant pour les éliminatoires du Mondial Qatar 2022. Déjà, dans la capitale ivoirienne, la sélection a connu de nombreux problèmes d’intendance, et pour cause : l’homme envoyé en mission avancée, «frère de» à la Fédé, ne sait rien des questions d’intendance. Il a tranquillement pris une chambre d’hôtel dans la capitale ivoirienne et sereinement joui de ses frais de missions, oubliant jusqu’aux détails du protocole qui ont failli causer une arrivée tardive au stade », raconte le journaliste, généralement bien informé.
Le calvaire des Lions Indomptable se poursuit à l’aéroport de Yaoundé – Nsimalen où, « le chauffeur, plutôt que d’aller les déposer à l’hôtel Mont Febe, s’arrête net devant le siège de la Fécafoot à Tsinga et demande aux passagers de mettre pied à terre. Aux joueurs et à leurs accompagnateurs ébahis, il propose des navettes à bord d’un véhicule moyen. Sans doute, y avait-il une grosse facture à payer pour ce service ce mardi ».
C’est pendant ces moments d’embrouilles que le défenseur central Jean-Claude Billong se détache du groupe et décide de prendre un taxi qui le dépose dare-dare à l’hôtel. Avec la fatigue du voyage et les autres pressions, le joueur oublie de récupérer son sac. « Heureusement, il avait son passeport et d’autres documents de voyage avec lui », rapporte une source au sein de l’équipe nationale. « En fin de matinée, les services informatiques de l’hôtel s’affairaient, avec les caméras de contrôle, à identifier la plaque d’immatriculation de la petite voiture jaune », indique Ebolé Bola. Triste histoire.