A Monastir depuis le début de l’après-midi de mercredi où il affronte la Tunisie avec le Cameroun dans 48 heures, le meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) s’est exprimé au micro de Onegoalpro. Le Lion Indomptable reparle de l’expédition gabonaise et de son choix pour la Chine.
La première question sur laquelle il a été invité à s’exprimer, c’est sur son titre de meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), remportée le 05 février 2017 au Gabon. Heureux du rêve qu’il est en train de réaliser, Christian Bassogog avoue qu’en se rendant à cette CAN, il s’attendait à tout, sauf à une telle consécration. « C’était un rêve pour moi de porter le maillot de l’équipe nationale fanion. Il s’est réalisé grâce à Dieu ! Ce qui s’est passé au Gabon a été tout simplement exceptionnel ; surtout le fait d’avoir surpris tout le monde alors que personne ne nous attendait à ce niveau-là. J’étais très ému d’être sacré champion d’Afrique avec en prime le titre de meilleur joueur du tournoi », confie l’international camerounais à Onegoalpro.
Christian Bassogog se souvient des victoires des Lions Indomptables à cette CAN, mais aussi de son but, l’unique qu’il a inscrit, en demi-finale, contre le Ghana (2-0). « Lorsque je me suis rendu compte que la défense ghanéenne montait de plus en plus au pressing dit-il, je suis resté loin de mon camp avec l’idée qu’une balle chanceuse pouvait arriver à ma hauteur. Dieu merci, ce but-là est venu soulager le cœur des camerounais ; le mien aussi parce que j’ai essuyé beaucoup de critiques après le premier match contre le Burkina Faso où je manque un face-à-face avec le portier adverse. Je voulais vraiment marquer ce but pour remercier les Camerounais pour leurs encouragements et leur soutien ».
Le début de l’année 2017 a donc été une succession d’évènements heureux dans la vie du champion d’Afrique qui, de retour de Libreville a signé un gros contrat avec le club chinois de Henan Jianye. « Je voulais parcourir tous les continents, assure-t-il. J’ai débuté ma carrière en Afrique, j’ai joué en Europe, puis en Amérique et maintenant en Asie ! C’est surtout un choix de carrière ».
Arthur Wandji