Elu l’homme du match Cameroun vs Ghana en demi-finale de la Can, l’international Camerounais fait non seulement la fierté de sa famille, mais aussi des habitants du quartier New-Bell Ngangue qui lui ont dédié une rue.
Après la qualification des Lions pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), la génitrice, tout comme le reste de la famille, réuni au domicile familiale au quartier New Bell Ngangue, dans l’arrondissement de Douala 2ème, se remet à peine des émotions de la veille. « Les supporters des Lions ont envahi mon domicile après le deuxième but inscrit par Christian. Ils sont venus de plusieurs quartiers, célébrer la victoire avec la famille », raconte Mme Bassogog, qui promet d’accueillir son fils à son retour du Gabon, avec l’un de ses plats préférés, le macabo râpé.
Une « rue Bassogog »
Pour la famille Bassogog, comme de nombreux supporters de l’équipe nationale, l’international Camerounais s’est positivement démarqué à la 31e édition de la Can et fait honneur à son pays et ses proches. C’est d’ailleurs dans cette logique, que les habitants du quartier New-Bell Ngangue, qui a vu naître le Lion Indomptable, ont baptisé la ruelle qui conduit au domicile famille « Rue Bassogog ». Une démarche encore non entérinée par les autorités locales. « C’est pour rendre hommage et fait honneur à Christian que nous avons vu jouer ici au quartier, que les jeunes ont fait le portrait à l’entrée de cette rue. Il représente un modèle pour le quartier et nous lui souhaitons beaucoup de chance dans sa carrière », affirme Carole, une riveraine.
Un père accompli
Une satisfaction pour le chef de famille, Samuel Bassogog, qui a toujours cru au talent de son fils et qui peut se réjouir aujourd’hui de voir son rêve se concrétiser. « J’ai beaucoup jubilé après le match contre le Ghana. J’ai confiance en mon fils, il m’a prouvé qu’il est capable de faire beaucoup de chose. Je suis très ému et très content de lui », se réjouit le père du sociétaire de l’Aab Aalborg, club du championnat Danois. Footballeur dans sa jeunesse, le père Bassogog a transmis ses gènes à deux de ses dix enfants, le jeune Lion, sixième de la fratrie, né le 18 octobre 1995 à Douala et son frère ainé.
C’est d’ailleurs dès son jeune âge que cet ancien joueur de Lion Blessé fait ses premiers pas dans le football. L’ancien pensionnaire de Fundesport academy de Douala, un centre de formation crée par Samuel Eto’o, est soutenu par sa famille, principalement son père qui décèle en lui les qualités d’un futur grand footballeur. « Christian est une grâce pour notre famille. Il fait beaucoup de chose pour toutes la famille », dit-il. En homme heureux et accompli, Samuel Bassogog souhaite que son fils et ses coéquipiers ramènent le fameux trophée tant convoité au Cameroun.
Louisa Mang