Le sélectionneur adjoint du Mena du Niger s’exprime sur la préparation de son équipe qui affronte ce mardi le Cameroun à Yaoundé. Il marque son optimisme quant à une victoire éventuelle du Niger pour la phase des poules de la Coupe du monde 2018 et pense que le coup est encore jouable.
A quoi était dû le retard que vous avez accusé avant de démarrer votre séance de reconnaissance du terrain ?
On sait que quand on fait la reconnaissance du terrain, on doit retrouver toutes les modalités qu’on aura le jour-j. Le terrain n’est pas tracé, les vestiaires ne sont pas disponibles. Je me demandais comment j’allais faire pour me soulager si j’en éprouvais le besoin. Je pense que les vestiaires sont faits pour que nous puissions rentrer, et qu’en cas de besoin, nous le fassions avant de sortir. Bon, c’est les conditions du match, il fait les accepter.
Avec la lourde défaite du match aller, vous y croyez encore pour la manche retour ?
On n’a rien à perdre. On va jouer, c’est du football, le gazon est vert, l’adversaire est chez-lui, le public avec lui aussi…bon, on va se défendre. C’est football, on a perdu le match en dix minutes de jeu. Si vous avez bien regardé le match, de la 35e minute à la 45e, on a pris trois buts et on a perdu le match. On pense que si on arrive à corriger ce qui n’a pas marché, et on améliore surtout ce qui marché, on peut faire un bon match ici.
La tâche est ardue, puisqu’il faudra marquer le plus rapidement possible, non ?
Pourquoi se presser ? Ils n’ont pas marqué rapidement. Ils ont attendus une faille pour le faire. Nous aussi nous allons attendre cette occasion pour prendre le dessus sur l’adversaire.
Quels sont les corrections que vous avez apportées dans le groupe depuis la défaite de Niamey ?
C’est les mêmes qui ont démarré à Niamey qui sont là. On n’a pas changé l’effectif. On pense qu’on a commis des erreurs à l’aller qu’il faut corriger. Je pense même que la correction est déjà là. Maintenant, demain on va les mettre à l’épreuve pour voir si réellement ils ont compris ce qui n’a pas marché à Niamey.
Recueillis par Armel Kenné