L’entraineur adjoint du Mena du Niger a livré en conférence de presse les petits secrets qu’a mis en exergue l’encadrement technique de sa sélection pour parvenir à accrocher le Cameroun sur ses installations et à créer le paradoxe de la qualification des Lions.
«Si on fait l’analyse des deux rencontres, à Niamey, on a été déconcentrés vers la fin de la première mi-temps. Cet après-midi, mentalement on était prêts pour ne pas être ridicules. Il fallait sauver l’honneur. C’est ce qui nous a poussés à jouer et à montrer qu’à Niamey c’était un faux-pas, et qu’ici on pouvait rivaliser avec cette équipe du Cameroun. Dans l’ensemble, il faut se dire qu’ils ont voulu mouiller le maillot, parce que le score ne reflète pas vraiment la réalité du match dernier. Il ne fallait pas commettre des erreurs pour donner à l’adversaire le bâton pour nous taper. On a resserrés les rangs pour ne pas encaisser le premier but parce que ça allait nous couter cher et devenir comme le scénario de Niamey. Il fallait rester lucide. A défaut de ne pas aller vite dans le besoin, il fallait sauvegarder notre base pour pouvoir effectuer des contres parce qu’on savait que l’adversaire était très sûr.
Sur le terrain, lorsqu’on ne prend pas de buts, c’est toujours une satisfaction. En réalité, ce n’est pas le score qui nous intéresse. C’est ce qu’on a produit, et qu’il faut évaluer. C’est ce que nous sommes en train de préparer qui est important. On est en train de préparer l’équipe, parce que c’est des jeunes joueurs. On va mettre en place une stratégie pour que d’ici deux ou trois ans, nous puissions donner le maximum de nous et que nous soyons à la hauteur des autres nations du football».
Par Armel Kenné