Le président de la Ligue Régionale du football pour le Littoral se réjouit de son retour à ce poste, 8 ans après son départ et regrette tous les évènements tristes qui ont terni l’image du football camerounais et principalement dans la région du Littoral.
Comment se passe la reprise de vos fonctions à la tête de la Ligue régionale du football pour le Littoral ?
Je suis encore seul pour l’instant. Aucun membre du bureau ne s’est encore présenté. Mais je crois qu’ils viendront parce qu’il y a un conseil éminent. Personne ne s’y attendait, huit ans après. On se voit, on se salue, mais on ne s’attendait pas à reprendre les rênes un jour. J’étais tranquillement chez moi quand j’ai appris la nouvelle. Il y a un membre du bureau qui est décédé. Je pense qu’on va remplacer celui qui n’est plus, comment, je ne sais pas encore, mais on doit le faire.
Est-ce que cette nouvelle vous a réjoui ?
C’est une nouvelle qui me fait plaisir. Quand on a oublié quelqu’un et qui ressuscite, ça fait quand-même plaisir. J’espère sincèrement que la situation va se calmer. J’étais très désolé de voir autant de déchirement. Je regardais cette situation de loin et je me disais, que ce n’est plus le football, du moins ce que j’ai connu et que nous avons fait. J’ai fait toutes les étapes du football jusqu’à l’administration, mais je n’ai jamais connu la bagarre. Je me disais toujours que je ne sais pas ce que les gens veulent. Le football était devenu autre chose, je n’ai jamais fait de déclaration, mais j’étais déçu par tous ces évènements.
Quels sont vos premiers chantiers ?
Je commence bien évidement par un état des lieux de la maison. On doit savoir ce qui a été fait ou pas. J’ai la chance d’être assisté par le secrétaire général qui m’a d’ailleurs remis le calendrier des championnats de première et deuxième division que je suis en train de consulter. Après ce dossier, on va préparer ensemble un conseil parce que nous ne pouvons pas commencer, même à faire jouer des équipes sans conseil. Nous attendons aussi les instructions de la hiérarchie.
Quel est le constat que vous avez fait depuis votre arrivée à la Ligue ?
Tout va pour le mieux. J’ai discuté avec le secrétaire général, qui m’a fait établir un budget que j’ai envoyé à Yaoundé, parce que la Ligue n’a pas de l’argent et nous attendons la suite. Pour qu’on fasse un conseil, il faut des moyens financiers.
On est un peu surpris de l’ambiance sereine qui règne en ce moment, parce qu’on est habitué à une Ligue assez mouvementée ?
Le football est un sport où il y a un vainqueur, un vaincu et un match nul. C’est ça le sport et on est dans le sport. Je ne peux en vouloir personne, mon bureau est ouvert. Je ne vais chasser personne, je ne suis pas là pour cette raison. Je n’ai jamais faire de bagarre, et si la bagarre commence, Léa Eyoum doit partir. Je n’aime pas la bagarre. C’est pour cette raison que je suis parti. On ne m’a pas battu aux élections, j’ai décidé de partir, de ne pas me représenter à l’époque alors que les gens sollicitaient encore ma candidature. J’ai simplement dit que je ne veux pas lutter.
Maintenant que les choses semblent revenir dans l’ordre, est-ce que vous comptez vous représenter comme candidat lors des prochaines élections ?
Je viens d’arriver, ne soyons pas pressés. Au moment opportun, je verrai quelle décision prendre, si je dois le faire ou retourner à ma retraite.
Réalisé par L.M.