Près de deux heures. C’est le temps qu’il aura fallu au chef de mission égyptien de la CAF, Ismail Wally et au français Jean-Louis Romain du cabinet Roland Berger pour inspecter les différentes infrastructures sportives devant servir l’une des poules de la Can Total 2019.
Après leur arrivée à l’aéroport de Bafoussam hier à 11h20, par vol Camair-Co, avec dans leur suite le Sg du ministère des Sports et de l’Education physique, Oumarou Tado, la délégation de la CAF a été accueillie par le gouverneur Augustine Awa Fonka et a immédiatement pris la route de Mbouda, département des Bamboutos. Ici, les travaux de réhabilitation du stade municipal sont à un taux d’avancement de 11%. Tout a été terrassé. Les techniciens de la China Machinery Engeneering Corporation (CMEC), l’entreprise en charge des travaux, s’attèlent au système de drainage pour les canalisations des eaux en vue de la pose du gazon sur les aires de jeu. Après cette phase, la priorité sera accordée à la construction des vestiaires et des gradins.
La délégation de la CAF met le cap ensuite à Kouekong, dans le département de la Mifi. Ici, la construction du stade omnisport est achevée depuis belle lurette. Ce qui préoccupe c’est la construction du stade annexe qui servira de terrain d’entraînement et pour lequel les travaux sont à 13% de taux de réalisation. Tout a aussi été terrassé et compacté. Il faut désormais terminer l’aire de jeu pour commencer à construire les gradins. Le taux d’avancement est bloqué à 10% dans les autres sites visités par les émissaires de la CAF à savoir les stades municipaux de Bamendzi (Bafoussam) et Bandjoun, et le stade omnisport de Tocket. Dans cette dernière enceinte, les travaux ont bien avancé, quoique le taux d’avancement soit seulement de 10%. L’ancienne aire de jeu a été dégagée, ainsi que les anciennes bâtisses. L’entreprise CMEC a aménagé une voie autour du stade et un espace qui servira de parkings.
Bien qu’ils n’aient laissé transparaître aucune émotion, les émissaires de la CAF sont repartis, avec, certainement, le sentiment que les chantiers avancent véritablement sur le terrain.
Eric Vincent FOMO