Avec 46 réalisations en 24 rencontres (environ 2 buts par match) à ce stade, le CHAN dépasse déjà la cinquième édition organisée au Maroc il y a 3 ans (39 buts). Bien que la compétition ait commencé avec le frein à main levé, avec seulement 9 buts lors de la première journée, la soif de victoire a fini par l’emporter sur la prudence. Le titre de meilleure attaque revient au Maroc et la Guinée (6 buts), tandis que la Namibie n’a pas réussi à faire vibrer les filets en 3 rencontres.
La pire défense a été l’Ouganda, qui a encaissé 7 buts (dont 5 face aux Lions de l’Atlas). Les Camerounais, les Maliens et les Zambiens ont bien tenu en défense et n’ont encaissé qu’un seul but pour chaque sélection. Yakhouba Barry (Guinée) est le meilleur buteur de la compétition avec 3 buts. Sept joueurs se partagent la deuxième position avec 2 buts inscrits, dont Soufiane Rahimi. Autre fait à signaler : il n’y a pas eu une seule expulsion lors de ce premier tour.
Au niveau de la balance des forces, la plus grosse surprise a été l’élimination du Burkina Faso. Elle est toutefois tempérée par la présence du Mali et du Cameroun, pays hôte, dans le même groupe que les Étalons. La qualification du Rwanda, la première de son histoire, est amplement méritée et vient confirmer la montée en flèches du football dans le pays des Mille Collines. Leur élimination face à la Libye en 2018 à Tanger a laissé entrevoir un bel avenir pour les Amavubi. Ils l’ont confirmé au Cameroun. La Libye fait, à contrario, partie des équipes qui ont fortement déçu. Malgré le retour aux affaires du championnat local, les Chevaliers de la Méditerranée n’ont inscrit qu’un seul but.
Malgré l’élimination, des sélections comme la Tanzanie ou encore le Togo ont montré de très belles choses et de superbes buts. L’avenir nous dira si les Taifa Stars et les Éperviers sont sur une pente ascendante.