Le talent brut des jeunes joueurs de Bâle, Ahmed Hamoudi, Derlis Gonzalez et Breel Embolo, combiné à l’expérience de Die et de Streller ont porté à bout de bras les 36,000 fans qui ne voulaient rien rater de cette confrontation contre le mythique club anglais. Et à la fin, les anglais ont perdu et se font rattraper au classement du groupe par cette équipe solidaire de Bâle qui croit en ses chances.
Le Parc Saint-Jacques est maudit pour les clubs anglais. Le FC Bâle y a fait chuter un pâle Liverpool (1-0) lors de la 2e journée de la Ligue des champions (groupe B).
C’est le capitaine Marco Streller qui a inscrit ce but qui vaut très cher en début de seconde période (52e), comme il se doit sur une balle arrêtée, véritable talon d’Achille de la défense des Reds. Outre Streller, Serey Die a été déterminant en se montrant le patron sur le terrain, intraitable dans les duels et n’hésitant jamais à se ruer vers le but adverse.
Les trois points ainsi acquis, de manière plus que méritée, permettent au FCB de continuer à croire à une qualification pour les 8es de finale. La double confrontation contre Ludogorets Razgrad n’en prend que plus d’importance, car les Anglais auront bien de la peine à comptabiliser contre le Real.
Face à un Liverpool qui se cherche, qui doute et qui balbutie son jeu, le FC Bâle a entamé la partie sans nourrir le moindre complexe. A raison, tant les Reds sont loin d’évoluer au niveau qui était le leur au printemps. Les hommes de Paulo Sousa, comme attendu, ont été bien plus dans le match que voici deux semaines contre le Real Madrid.
Multipliant les permutations en attaque et au milieu, les Anglais ont parfois paru ne pas vraiment savoir où il fallait aller. A se demander si la souplesse tactique demandée par Brendan Rodgers n’est pas en train de devenir contre-productive.
Bâle finissait par prendre un avantage mérité peu après la reprise. Mignolet retardait l’échéance sur une frappe croisée d’Hamoudi (51e), mais il était battu sur le corner qui suivait, le Belge renvoyant de près le ballon sur l’inévitable Streller (52e).
Vaclik effectuait son premier et seul arrêt difficile à la 61e sur un coup franc puissant de Balotelli, et la reprise de Markovic était heureusement contrée par Fabian Schär. Liverpool réussissait son unique mouvement collectif abouti à la 75e, mais Sterling, idéalement placé pour égaliser, ratait son contrôle. Tout un symbole.