Coup d’essai, coup de maitre pour l’académie Gilles Augustin Binya. LEs résultats parlent d’eux mêmes. Pendant le 11e tournoi international de Limbe, les jeunes venus de Yaoundé se sont distingués dans et en dehors des terrains. Entretien avec Célestin Akonengo.
Pour votre première participation au tournoi international de Limbe, vous remportez plusieurs titres. Quel est votre sentiment ?
C’est un sentiment de joie. Ça n’a pas été facile. Je suis resté à Limbe pendant huit jours avec les enfants des gens. Ça n’a pas du tout été évident.
Ça n’a certes pas été facile, comment avez-vous fait pour vous en sortir ?
J’ai demandé une permission au lieu de service. J’ai tout abandonné pour être aux côtés de ces enfants. Vous savez ce n’est pas facile de garder les enfants concentrés. Il fallait à tout moment leur rappeler leur mission.
Est-ce cette rigueur qui a été récompensée par le prix spécial des organisateurs ?
Je dédie ce prix spécial au fondateur. Quand vous voyez comment les enfants sont habillés, le staff médical vous comprenez qu’il fait beaucoup pour cette académie. Il comprend peut-être mieux l’avantage de bien se vêtir d’autant plus qu’il soit encore en activité.
Comment contribue-t-il (Gilles Augustin Binya) au développement de l’académie ?
C’est par son salaire. Je pense qu’à travers votre plateforme, on doit être mondialement connu. Nous sommes tout jeune, mais nous sommes sur le bon rail. La preuve nous avons battu tous les anciens centres qui se sont confrontés à nous. Etant donner que nous sommes la première promotion de l’académie, il était question pour les enfants de marquer leur passage sur une pierre blanche.
Vous avez surpris tout le monde avec le petit Alex âgé de 3 ans qui a obtenu le prix du meilleur supporter …
Il est venu de Yaoundé. Quand son papa qui est directeur sportif se déplace, il l’emmène avec lui. Sur place il saute, danse et jubile à tous nos buts. Je ne savais pas que sa présence était remarquée. Vous voyez le résultat !
Qu’attendre pour la suite ?
Aux nombreux recruteurs de nous aider. Il faut néanmoins dire que nous ne sommes pas pressés. Nous avons établi un programme que nous sommes entrain de suivre. D’ici peu, vous entendrez parler de notre académie partout dans le triangle nationale et au-delà.
Par JK