L’international camerounais du Coton sport de Garoua est l’un des rescapés du mondial brésilien et fait partie de la nouvelle cuvée des joueurs convoqués par l’entraineur Volker Finke pour rebâtir les Lions. Le latéral droit de 22 ans parle de l’ambiance des retrouvailles avec ses copains mondialistes, mais aussi avec les nouveaux visages de la tanière. Il n’occulte pas, par-dessus tout, l’objectif qui est le leur dans le match de samedi prochain contre la RD Congo à savoir, gagner. Entretien…
Comment vous sentez-vous dans ce nouveau groupe qui n’a rien à voir avec l’ancien qui a joué le mondial 2014 ?
Moi personnellement je me sens bien. On travaille ensemble dans la bonne ambiance et je m’applique aux entrainements comme d’habitude en respectant les consignes des coachs. Surtout que nous travaillons dans une bonne ambiance entre jeunes, tout se passe bien. On se taquine, on rigole, on bavarde…on n’a pas de souci.
On imagine qu’au départ il a dû avoir une petite réticence de votre part puisque vous ne vous connaissiez pas avant, non ?
Pour les jeunes, c’est très facile de s’entendre. C’est une nouvelle génération qui se met en place et elle doit collaborer. C’est un peu comme avec les enfants qui, même s’ils ne se connaissent pas, finissent par collaborer en jouant pour devenir des amis à l’avenir. Sinon, pour la plupart, on se connaissait avant. Ça se passe aussi bien avec les encadreurs, dans le travail comme en dehors.
Vous vous étiez familiarisé avec un groupe en coupe du monde, aujourd’hui, vous côtoyez de nouveaux visages. Est-ce que vous ne regrettez pas un peu la rupture avec les anciens ?
Je ne décide pas de ce qui va arriver. Je prends ce qui arrive, et je fais avec. Le mondial est passé, et on est aussi passé à autre chose. On essaye d’aller de l’avant.
Comment préparez-vous personnellement le match de samedi contre la RD Congo. Est-ce vous pensez avoir les moyens de faire une bonne rencontre ?
Je mets toutes les chances de mon côté pour préparer ce match. Je pense que j’ai des motifs d’espérer, et si l’entraineur m’a encore convoqué, c’est parce qu’il estime que j’ai ces qualités, et je vais me battre pour ne pas le décevoir.
Il y aura également de la concurrence au poste de latéral droit. Pensez-vous avoir suffisamment travaillé pour faire partie du onze-entrant contre la RD Congo ?
C’est vrai qu’il y a de la concurrence dans l’équipe, pas seulement à mon poste, mais à tous les postes. Mais je vais continuer à me battre comme je le fais souvent pour espérer une place de titulaire samedi. Et même si l’entraineur ne porte pas le choix sur moi, je resterais à la disposition de l’équipe. Le plus important c’est le collectif et c’est de gagner ce premier match.
Avec Coton sport vous disputerez les demi-finales de la Coupe de la CAF dans les jours à venir. Vous occupez également un rang important au classement de Ligue 1. Est-ce que vous nous réitérez les objectifs avec votre club ?
Nous sommes déjà en demi-finale de la Coupe de la CAF, nous allons nous battre pour jouer la finale et si possible la remporter. Au début de la saison, nos objectifs étaient de remporter le championnat et d’aller le plus loin possible en Champions League africaine. On a été éliminés, mais en Coupe de la CAF, on veut vraiment aller jouer la finale.
Pour finir, depuis que vous êtes revenu de la coupe du monde, avez-vous reçu des offres d’autres clubs aussi bien au pays qu’à étranger ?
Oui, j’ai eu des sollicitations, mais qui ne se sont pas concrétisées. Ce n’est pas grave, on va patienter encore un peu. Pour le moment, je suis à Coton sport de Garoua, et je m’intéresse aux objectifs du club.
Entretien avec Armel Kenné