Présenté comme l’un des pays favoris derrière le Brésil, la France et l’Angleterre, la Serbie espère forcer le destin, lors de cette Coupe du monde au Qatar.
La Serbie aura été la grande surprise européenne des qualifications pour le Mondial 2022. Opposé à l’Azerbaïdjan, le Luxembourg, l’Irlande et surtout le Portugal, le pays des Balkans aura réussi à terminer en tête de son groupe, sans perdre le moindre match et avec seulement deux nuls concédés.
S’ils n’ont pas eu de mal à battre l’Azerbaïdjan et le Luxembourg, les deux plus faibles nations du groupe, les Aigles ont réussi à accrocher le Portugal, dès la deuxième journée (2-2) et à aller s’imposer chez eux (1-2), lors de la dernière journée des qualifications, et ainsi terminer en tête du groupe. Seul accroc : un nul concédé en Irlande, qui restera anecdotique (1-1). Un véritable exploit pour cet État qui n’a participé qu’au premier tour des Coupes du monde 2010 et 2018 dans son histoire.
Un effectif offensif de très grande qualité
Pour le troisième Mondial de son histoire, la Serbie arrive au Qatar avec plus d’assurance et une véritable capacité à faire mal. Avec un parcours qualificatif de référence, les Serbes savent maintenant qu’ils sont capables de faire quelque chose de grand et de sortir d’un groupe composé du Cameroun, de la Suisse et du grand Brésil. Sur le papier, Dragan Stojković peut s’appuyer sur des éléments importants à chaque ligne, du gardien jusqu’au buteur.
Mais c’est bien sûr l’attaque qui reste la grande force de ce pays des Balkans. Parmi les groupes comportant cinq équipes en Europe, il n’y a que la Belgique qui ait fait mieux (25 buts). La Serbie suit avec 18 buts, à égalité avec la France, et peut se vanter d’un effectif offensif de très grande qualité, qui n’a rien à envier aux grandes nations.
Faiblesse
En revanche, le point négatif de cette équipe reste le plan défensif. S’il n’y a pas grand-chose à dire dans le registre offensif, la charnière à trois souvent composé de Pavlović, S. Mitrović et Milenković manque de vitesse notamment. Et cela pourrait mettre à mal la qualification des Serbes pour la phase finale, notamment face au Brésil ou au Cameroun. Le match de Ligue des Nations, en Slovénie (2-2), où les Serbes ont cédé en fin de match, doit servir de leçon pour Dragan Stojković et sa charnière centrale, qui, globalement, reste tout de même convaincante.