En trois années consécutives, le club de l’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum a disputé les demi-finales de la Coupe du Cameroun de football. Mais c’est cette année, que l’équipe de l’honorable Pierre Kwémo a réussi à atteindre la finale. Et pour leur première, les joueurs d’Olivier Nankam veulent marquer l’histoire du football camerounais en général, et l’histoire de leur club en particulier, en s’adjugeant le trophée de vainqueur. Les joueurs de Loum se préparent pour atteindre cet objectif.
Ce vendredi après-midi, tout l’effectif du club classé 12e de Ligue 1 à l’issue de cette saison était au vert, au Centre technique de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Odza (Yaoundé). Au centre de la pelouse, la voix de l’entraîneur adjoint résonne haut et fort. « Au travail les gars. Allez, c’est parti », lance le coach Kamga qui indique ensuite aux joueurs le premier exercice de la séance d’entraînement. « Immédiatement, on met les appuis. On en a pour 5 minutes. Vous jouez avec deux touches de balle au maximum », lance-t-il sous le regard attentif d’Olivier Nankam, l’entraîneur principal.
Briser la malédiction
Romuald Monthé et ses coéquipiers s’appliquent et mettent en pratique les instructions du « cochy ». Dans un quart du terrain, ils ont formé deux équipes. Ils font circuler la balle entre concentration et précision. Personne ne veut se faire réprimander par l’entraîneur. « Monsieur tu dors ou quoi ? On bouge les gars, il faut chasser la fatigue du voyage », crie le technicien. Cinq minutes plus tard, changement d’exercice. « Maintenant, on joue en une touche de balle avec passe retour et récupération », explique-t-il aux joueurs qui s’y mettent encore à fond. La séance d’entraînement est articulée sur la vitesse avec et sans ballon, apprend-t-on. L’objectif étant « la finition. Le travail devant les buts. Nos enfants doivent être capables de transformer toutes les occasions qu’on aura », dit-il.
Ce sera la troisième fois cette saison, que l’UMS croise Panthère du Ndé, son adversaire à cette finale. Et jamais le club de Loum n’a été plus fort que les fauves. En championnat, les Unionistes sont tombés à l’aller (0-2), avant de récolter le nul 1-1 à la phase retour. Mais « le championnat n’est pas la Coupe. Ce sera un autre match », promettent les joueurs de ce club. Ils sont déterminés à briser la « malédiction » et offrir à leur public « leur première Coupe du Cameroun », disent-il. L’on se dirige vers une finale inédite c’est sûr.
Arthur Wandji