La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est en difficulté. Les problèmes rencontrés lors des Play-offs avec les stades avec l’Onies, refont surface en coupe du Cameroun. En effet, on assiste à des reprogrammations et des délocalisations. Car les stades ne sont pas disponibles. Les portes des infrastructures gérées par l’Onies de Joseph Antoine Bell sont fermées. C’était le cas à Bafoussam et à Yaoundé par exemple. Pourtant, la Fédération avait programmé des matchs de 32e de finale.
Les rencontres avaient été délocalisées à la dernière minute au centre d’excellence de la Caf de Mbankomo. Dans ce contexte, les clubs depenses encore plus malgré leurs budgets parfois déficitaires. Même en championnat, les supporters et les clubs ont été temoins de ces scènes rocambolesques. Si certains croyaient à la fin de ce triste épisode ; on n’en est encore loin. Elvis Eloundou, supporter du Tonnerre, est agacé par cette situation.
Le président de la république a doté notre pays des stades de bonnes qualités. Ce n’est pas pour les étrangers mais pour les camerounais que nous sommes. L’Onies est là pour faciliter l’accès et non pour fermer les portes. Je me demande si la Fédération est allé vers l’Onies en debut de saison pour voir dans quelle mesure utiliser ces stades pour ses compétitions. C’est ça la question. Le reste n’est que commérage inutile. Il faut une convention d’utilisation entre les deux parties.
Elvis Eloundou, supporter Tonnerre kalara club de Yaoundé
Pour »resoudre ce problème », la Fécafoot a décidé de se contenter de quatre stades jusqu’aux demi-finales à savoir : Mbankomo, Odzoa, Melong et Bertoua. Selon de nombreux observateurs, la question de l’utilisation des stades doit être réglée avant chaque debut de saison pour éviter des désagréments inutiles de part et d’autres.