« J’ai beaucoup admiré Rigobert Song, il était une vraie référence pour moi. Rigobert dégageait une aura et un charisme exceptionnel. Au cours d’un match, il pouvait déstabiliser ses adversaires par son simple regard. Je l’aimais trop (rires). J’ai encore en mémoire son altercation avec Oliver Kahn lors de la coupe du monde 2002, où il n’a pas sourcillé et à regarder droit dans les yeux Kahn, c’était un moment impressionnant. Il fallait vraiment avoir du culot à l’époque pour tenir tête à Oliver Kahn. En fait, Song et moi, on a la même approche du football. On utilise le mental à 200%, j’imagine ce qu’on aurait pu faire si on avait eu la possibilité de jouer ensemble. »
Rigobert Song, un « Lion »
Rigobert Song compte à son palmarès 137 sélections en équipe nationale, et est donc le recordman de sélections dans son pays. Il a participé à 4 coupes du monde (1994, 1998, 2002 et 2010). Il est à ce jour l’un des plus jeunes joueurs ayant participé à une coupe du monde, à l’âge de 17 ans et 353 jours (tout comme son compatriote Samuel Eto’o à 17 ans et 3 mois en 1998).
Il est également le seul joueur africain à avoir participé à huit coupes d’Afrique des nations, avec un total de 36 matches joués. À noter qu’il est le seul joueur, avec Zinédine Zidane, à avoir été expulsé dans deux coupes du monde différentes, en plus du triste record du plus jeune joueur sanctionné d’un rouge au Mondial. C’était en 1994 contre le Brésil. Song avait alors 17 ans et 358 jours.
Il a fêté sa centième sélection le 25 janvier 2006 lors du match Cameroun – Togo. Il annonce sa retraite internationale lors d’une conférence de presse à Yaoundé le 1er août 2010. Le 18 février 2016, il est nommé sélectionneur de l’équipe nationale A’ de football du Cameroun.
Vos commentaires
1. Le 15 août 2019 à 14:48, par Munga
En réponse à : Carles Puyol : « Mon idole de toujours, c’est Rigobert Song »
Castelleto et Ganago ont le potential de Jouer a Barca
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2. Le 16 août 2019 à 18:59, par Rasta
En réponse à : Carles Puyol : « Mon idole de toujours, c’est Rigobert Song »
Étonnante coïncidence. J’ai toujours appelé Puyol le Magnan blanc. Je comprends maintenant qui a inspiré sa façon de jouer. Pour ce qui est de Magnan, le vrai, l’unIque, l’inimitable, l’incomparable, il aura été le meilleur défenseur central à un moment donné de sa carrière, sans avoir la reconnaissance des “faiseurs de rois”. Mais au moins, dans le cœur des supporters des lions, cela n’a jamais fait l’objet d’aucun doute. Et c’est le plus important dans la carrière d’un sportif, avoir la reconnaissance de ses compatriotes. Tout le mal qu’on peut lui souhaiter maintenant, c’est d’avoir une carrière d’entraîneur digne de celui du joueur. Oh ! Magnan
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