Le ministre des sports et de l’éducation physique a visité les infrastructures qui serviront lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu au Cameroun. À moins de six mois de la date prévue pour le coup d’envoi, tout n’Est pas encore totalement prêt. À l’inertie normale et habituelle des gros travaux dans le pays, s’est ajoutée la pandémie du COVID-19 qui a paralysé les activités. La CAF a déjà informé le Cameroun qu’aucune raison ne sera accepté si les délais ne sont as respectés. Mouelle Kombi a donc pris le bâton du pèlerin, question de faire le tour du propriétaire.
La région de l’Ouest a démocratisé les infrastructures et ne les a donc pas concentré dans la seule ville de Bafoussam. Si cette cité sera doté de deux superbes terrains dans sa partie centrale, elle disposera aussi dans sa banlieue du Stade Omnisports qui a été construit pour accueillir les joueuses lors de la CAN 2016. Les voies d’accès ont été agrandies, les parkings ont été aménagés, les terrains d’entraînement ont été finalisés.
Au centre ville, le Stade de Tocket dont la construction avait débuté au début des années 1980, n’est toujours pas prêts puisque les travaux s’y sont arrêtés bien avant la quarantaine de la pandémie. Si le gazon verdit, des travaux sont nécessaires partout ailleurs.
Le Stade de Bamendzi, présente un meilleur visage. Une cure de toilettage lui sera nécessaire le moment venu.
À Bandjoun, le Stade Fotso Victor semble être dans sa dernière ligne droite. Il lui manquerait les travaux d’aménagement paysager et quelques autres détails.
Si les travaux majeurs ont bien avancés au Stade municipal de Bafang, il reste encore beaucoup à réaliser.
Les infrastructures hôtelières sont encourageants et la qualité semble donner à rêver.