Les moins de 20 ans sénégalais se sont imposés 2-0 cet après-midi devant leurs homologues du Cameroun, à l’occasion de la dernière journée dans le groupe B de cette CAN. Au-dessus des Camerounais durant toute la rencontre, le Sénégal se qualifie pour les demi-finales, grâce à Niane et Krepin, les deux buteurs.
C’est terminé pour les Lionceaux du Cameroun. La Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans s’arrête au premier tour pour eux. Ils n’iront donc pas en République de Corée en juin, pour la Coupe du monde de leur catégorie. La faute à des Sénégalais revanchards, après la défaite infligée par les Lions Indomptables A à leurs ainés, en quarts de finale de la CAN gabonaise de février dernier. Suffisamment au-dessus des Camerounais, les jeunes frères de Sadio Mané se sont imposés 2-0, lors de cette dernière journée de la phase de groupes.
Il fallait en effet une victoire aux Lions juniors, pour accéder en demi-finale de cette CAN. Avec l’effectif qui a battu le Soudan (4-1) lors de la précédente journée, le coach Cyprian Ashu Bessong croyait sans doute que les mêmes joueurs auraient produit le même résultat. Que non ! Les Sénégalais étaient bien en place défensivement, mieux organisés au milieu de terrain, et plus efficaces en attaque. Car même si les Camerounais se sont procurés les deux premières occasions de la rencontre avec cette frappe enroulée de Soni Kévin et cette tête d’Ayuk qui passaient près des filets, il n’a suffi que d’une opportunité aux Sénégalais pour faire sauter le verrou d’Omossola. Sur un long dégagement de son gardien, Niane récupérait la balle dans le dos de la défense camerounaise et, d’une frappe sèche, ouvrait le score (1-0, 45e+2).
Apeurés par l’ouverture du score en fin de première période, les Camerounais ont reculé et paniqué après la pause, face aux intentions sénégalaises intelligemment exécutées par la qualité technique d’un milieu de terrain époustouflant. Lancé en profondeur, Krepin Diatta battait une nouvelle fois le gardien camerounais (2-0, 48e). La riposte camerounaise ne donnait ensuite rien. Rien à part cette lourde frappe de Jih qui s’écrase sur le poteau (51e). Si c’était entré, la physionomie du match aurait peut-être changé. Dommage pour les Lionceaux, obligés de plier bagages.
Arthur Wandji