En conférence de presse ce vendredi, l’entraîneur des Lionceaux du Cameroun n’a pas caché son envie de voir son équipe atteindre l’étape des demi-finales de la CAN des moins de 20 ans qu’elle dispute actuellement en Zambie. Mais pour cela, Um Gwet et ses coéquipiers devront battre le Sénégal dimanche. Une mission qui ne semble pas impossible, à entendre leur entraîneur.
Dimanche, le Cameroun affronte le Sénégal dans le cadre de la dernière journée dans le groupe B de cette Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans en Zambie. Après une défaite (1-3) contre l’Afrique du Sud et une victoire (4-1) sur le Soudan, les Lionceaux camerounais savent qu’ils doivent gagner ce match s’ils veulent rester dans la compétition. « En partant du Cameroun, nous avions des objectifs. Le premier, c’est de se qualifier pour la Coupe du monde (des moins de 20 ans prévue en juin en République de Corée, Ndlr.). Et pour se qualifier à cette Coupe du monde, il faut d’abord accéder en demi-finale (de cette CAN en Zambie, Ndlr.). Nous avons un dernier match de poule contre le Sénégal dimanche, et nous devons le gagner », a confié Cyprien Ashu Bessong, cet après-midi, en conférence de presse.
L’entraîneur de l’équipe camerounaise ne craint rien. Il est confiant. « Lors de notre précédant match (contre le Soudan, 4-1), les enfants ont donné tout ce qu’ils pouvaient, avoue-t-il. On a vu une équipe camerounaise comme on aime la voir jouer. Nous pensons qu’avec ce moral, ce fighting spirit qui est le moteur des Camerounais, nous allons sortir la tête haute dimanche ». Ce matin, le technicien et ses joueurs ont eu le temps de visionner la récente victoire du Sénégal (4-3) sur l’Afrique du Sud. Du coup, « il n’y a pas de consignes particulières à donner à ce niveau de la compétition », tranche-t-il. « Tous les matchs sont importants, dit-il encore. Tous les matchs ont une valeur de 3 points. Il n’y a pas de match au-dessus de l’autre. Nous allons jouer pour gagner et nous qualifier pour les demi-finales. Je pense que dimanche, on montrera encore un autre visage ». Croisons les doigts.
Arthur Wandji