Après l’Afrique du Sud, le Maroc, pays hôte de cette 14e Coupe d’Afrique des Nations féminine, a fait chuter le Nigeria, triple tenant du titre en demi-finale lundi. Les Lionnes de l’Atlas ont obtenu leur qualification aux tirs but (5-4, 1-1 après prolongation).
L’équipe du Maroc affrontera celle d’Afrique du Sud en finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine, le 23 juillet à Rabat. Une grande première pour les Marocaines qui ont obtenu leur qualification lundi face au Nigeria, onze fois champion d’Afrique. Les Lionnes de l’Atlas ont fait chuter les triples tenantes du titre aux tirs au but (5-4, 1-1 après prolongation).
Le soutien de plus de 45 000 spectateurs, et deux fautes implacablement repérées par l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), ont eu raison du règne des Nigérianes, lundi 18 juillet à Rabat. Après une première période plutôt équilibrée, tout s’est accéléré en seconde. Juste après la pause, la milieu Halimatu Ayinde a en effet été exclue pour une semelle sur l’attaquante Rosella Ayane (48e). À la 71e, c’est l’ailière Rasheedat Ajibade qui a à son tour été renvoyée au vestiaire pour une semelle, cette fois sur la défenseure Zineb Redouani. Cela après un nouveau recours à la VAR.
Entre-temps, les Nigérianes, malmenées mais révoltées, avaient ouvert le score grâce à un but contre son camp de Yassin Mrabet (62e), la défenseure ayant contré involontairement un dégagement. Mais les Lionnes avaient vite égalisé après une sortie hasardeuse de la gardienne adverse Chiamaka Nnadozie. Cette dernière a renvoyé le ballon vers l’ailière Sanaa Mssoudy qui n’a eu qu’à égaliser de près (66e).
Vaine résistance
Réduites à 9 contre 11, les Super Falcons ont ensuite perdu leur capitaine, Onome Ebi, peut-être touchée aux adducteurs (remplacée par Michelle Alozie, 77e). Malgré tous ces coups du sort et la pression asphyxiante exercée par le Maroc, le Nigeria a tenu bon, y compris en prolongation. Il a entraîné l’équipe hôte dans une série de tirs au but hasardeuse. Exercice dans lequel toutes les Marocaines ont excellé, contrairement à la Nigériane Ifeoma Onumonu.