La sélection devrait ratisser large à travers le pays et au -delà du triangle national. C’est officiel depuis le 22 février dernier, l’équipe nationale des moins de dix sept ans jouera dès la mi-mai le cinquième championnat d’Afrique « Swaziland 2003 ».
En plus du Cameroun, on y retrouvera les cadets de l’Algérie, du Swaziland, de la Gambie, de la Guinée et de l’Egypte. Les deux rencontres à disputer Sierra -Léone – Tunisie, et Afrique du Sud – Nigeria permettront, dans les prochains jours, de déterminer les deux autres pays qui vont clore la liste des équipes participantes à ce grand rendez-vous continental.
Pour se qualifier pour cette phase finale de la coupe d’Afrique des moins de 17 ans, l’équipe nationale cadette du Cameroun a livré quatre matchs, au total. Au premier tour, les poulains de Christian Anatole Abe’e ont plié l’échine mais sans rompre en se faisant devancer à la marque à Libreville par les Gabonais sur le score d’un but à zéro. C’était le 22 décembre 2002. Au stade Ahmadou Ahidjo, le 12 janvier dernier, la victoire de deux buts à zéro mit sur orbite les Camerounais qui continuèrent ainsi leur aventure en éliminatoires de la CAN.
Au dernier tour qualificatif, le ticket pour Mbabane faillit leur glisser entre les doigts et pour cause! A l’aller à Yaoundé, les poulains d’Abe’e ne purent loger qu’un maigre but dans la lucarne. A Dakar, le 22 février dernier, ce n’est que grâce à un score de parité (0 – 0) qu’ils durent leur salut.
Aussi les résultats des rencontres des éliminatoires de la prochaine CAN ne peuvent – ils laisser indifférent! En quatre matchs du tournoi, les moins de 17 ans du Cameroun n’ont marqué que trois buts. Si par extraordinaire les attaques adverses étaient prolixes, l’élimination aurait peut-être pointé au bout du parcours. N’eût été le but salutaire d’Atangana Barnabé du Diamant de Yaoundé, l’équipe camerounaise serait restée sur le carreau. Or, ce n’est qu’après le remplacement d’Eto’o David que ce but est survenu.
Sur le plan offensif en outre, on est en droit de s’interroger sur l’apport de la légion étrangère. Quel est l’apport des professionnels ? Se demande t-on dans la mesure où l’on se serait volontiers passé d’eux? Il est certes vrai que Nguemo Joël Landry de Nancy s’est bien défendu, mais la présence d’Eto’o David sur l’aire de jeu tant à Yaoundé qu’à Dakar suscite des interrogations.
Généralement constituée d’éléments de Vogt Athlétic club, Canon, Cintra, Tsinga football club, Mayorque centre de formation, Nancy, Renaissance de Ngoumou, Fernerbache, Sahel club de Maroua, et A.S So’o la formation qui s’est qualifiée il y a près d’une semaine à Dakar nécessiterait d’être renforcée. Aussi bien au niveau du compartiment offensif qu’à celui de la ligne médiane. Pour ce faire, les Jeux de la Fenassco et les centres de formation de football tant nationaux qu’extérieurs offrent d’autres opportunités à l’entraîneur national. De quoi vraiment ratisser large !