En 2014, la Confédération africaine de football avait décidé de confier à trois nations l’organisation des trois prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des Nations. Cela devait être 2019 pour le Cameroun, 2021 pour la Côte d’Ivoire, et 2023 pour la Guinée. Le Cameroun n’ayant pu tenir son pari pour 2019, l’Égypte a été appelée au secours, les trois autres compétitions devant glisser de deux ans chacune.
Malgré le contexte peu propice, l’édition de 2021 s’est finalement tenue en 2022 au Cameroun et a couronné le Sénégal qui remporte sa première.
2023 en Côte d’Ivoire, si on s’en tient au discours officiel de la CAF, s’annonce sous de très bonnes auspices.
Avec un pays qui sort d’un coup d’État, une nation qui manque de tout, qui n’a ni infrastructures, ni rien du tout, l’organisation de la CAN 2025 s’annonce comme un immense défi pour la Guinée. Le président du conseil de transition, le colonel Mamady Doumbouya, au cours du conseil des ministres début février, l’a constaté et a demandér de «procéder à la recomposition du comité d’organisation de la CAN (COCAN 2025) dans un bref délai».
Mamady Doumbouya a également demandé au ministère des Sports de réfléchir sur «la faisabilité de l’organisation par la Guinée» de la CAN 2025.
En effet, des émissaires de la CAF se sont rendus en Guinée, à en croire les informations de Sport News Africa. Le but étant de constater l’état d’avancement des travaux surtout que le pays s’est engagé à contruire plusieurs stades et en rénover d’autres déjà existants.
Toujours selon la même source, les premières impressions des dirigeants de la CAF n’incitent pas à l’optimisme. De plus, la situation politique et sécuritaire en Guinée est étroitement surveillée par la FIFA et la CAF. De quoi semer donc le doute autour de l’organisation du tournoi africain, prévu dans trois ans.