Le président de la CAF a reçu en audience mardi par le président de la République Paul Biya. Les deux hommes ont discuté sur une variété de sujet. Au sortir de ce rendez-vous, Patrice Motsepe s’est félicité de l’état des préparatifs et répète qu’il sera au Cameroun dès le 7 janvier prochain pour assister à cette grande compétition qu’est la CAN 2021. La CAF n’a donc pas cédé aux pressions multiformes.
Il n’y aura ni annulation, ni glissement. Les africains et leurs dirigeants ont donc refusé de se plier au diktat des européens et de la FIFA de Gianni Infantino. Dr Patrice Motsepe, le président de la CAF, a donc pris le temps d’analyser les différents intérêts en jeu. Et en homme d’affaires bien aguerri, il a compris que son bon ami, le Président de la FIFA Gianni Infantino, était un artiste dans le jeu d’échecs. C’est en se référant aux africains, aux vertus de notre culture unique qu’il a pris le leadership de gérer de manière douce mais ferme, cette complication.
Face aux pressions, la Confédération africaine de football (CAF) a donc tenu bon. En milieu d’après-midi, ce mardi 21 décembre, son patron, Patrice Motsepe, a mis fin à plusieurs jours de suspense et de polémique : la Coupe d’Afrique des nations (CAN) aura bien lieu comme prévu. Les sélections africaines ont rendez-vous du 9 janvier au 6 février au Cameroun.
Lundi soir, en arrivant à Yaoundé, le président de la CAF avait déjà commencé à dévoiler ses intentions après sa visite du stade d’Olembé, où la compétition doit être lancée. « Nous serons tous présents au Cameroun dans quelques semaines. Je suis si fier du travail effectué. », avait-il déclaré. Cette décision a finalement été entérinée 24 heures plus tard, lors de la rencontre entre Paul Biya, le président camerounais et Patrice Motsepe, ce mardi après-midi.
« Je serai là le 7 janvier, et je viens pour regarder du football. Je viens pour, le 9 janvier, voir le match Cameroun-Burkina Faso. » À la sortie de l’audience, alors qu’un journaliste lui demandait si la CAN se tiendrait aux dates prévues, ce dernier l’a affirmé sans ambages : « Autant que je sois concerné, et autant que la CAF est concerné, oui. » Et d’ajouter : « Nous avons parlé d’infrastructures, des installations, et du très bon travail qui a été fait pour s’assurer que nous pourrons accueillir une CAN qui rendra le peuple du Cameroun fier, qui rendra le peuple d’Afrique fier. »