Le cas du Stade Paul Biya à Olembé en banlieue de Yaoundé inquiète en première ligne. Les infrastructures sanitaires et hôtelières, non encore fonctionnelles, interrogent.
Si en Égypte, les autoroutes, les chemins de fer, les avions facilitent la mobilité, c’est tout le contraire au Cameroun. Pour revenir aux autoroutes, des accords de principe avaient été signés pour s’assurer qu’au moins les principales villes de la compétition seraient reliées par un réseau d’infrastructures fonctionnels. Il n’en est rien et ce ne sera certainement pas le cas dans moins d’un an, surtout avec la décision d’avancer les dates de la compétition.
Si du côté des entrepreneurs et des autorités publiques, on annonce constamment des avancées de travaux qui frôlent les 95% et plus, ces pourcentages ne traduisent pas la réalité du terrain puisque les voies d’accès, les feux de circulation, la signalisation routière, les aménagements paysagers ne sont pas complétés.
Pour ce qui est des infrastructures sportives, l’inquiétude ne se dissipe pas non plus puisque si pour plusieurs, le gros-œuvre est à toute fin utile terminé, la qualité des finitions interroge.
Un point qui ne passe véritablement pas est la saleté des villes de ce pays, qui ne dispose que des poubelles à tous les coins de rue, les murs pétris de poussière, de la crasse à tous les niveaux.
Mais le gouvernement camerounais a été ferme. Il n’est aucunement question de co-organiser cette compétition. Le peuple camerounais ne pourrait l’accepter puisque cela aurait été l’humiliation ultime.
Mais il faut aussi se le dire, qu’avec les élections qui approchent, l’État ne pouvait se permettre une autre crise.
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1. Le 15 janvier 2020 à 22:02, par small lion
En réponse à : CAN 2021 : le Cameroun rejette une proposition de co-organisation de la CAN 2021 avec le Gabon
Dieu merci aucun match ne sera jouer en Ambazonie. Le Nigeria peut aller gagner sa chose chez Biya.
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