Le champion en titre ne pensait pas que son sort se réduirait au match qui a la capacité d’être une rencontre de finale contre la Côte d’Ivoire. Estimant que la qualité de la pelouse ne leur permet pas de dérouler leur jeu, ils ont soumis une demande de délocalisation du match à la CAF. Samuel Eto’o, en sa qualité de Président de la Fédération, ne pouvait pas laisser passer un tel mépris et a rappelé aux Algériens leurs «champs de patates».
Pour Eto’o, la défaite des Fennecs est le résultat des efforts de la Guinée Equatoriale, et non de l’état de la pelouse. « Je n’ai rien à dire concernant le stade Japoma, mais je veux juste dire aux responsables des équipes nationales algérienne ou ivoirienne que même le président de la FIFA a voulu changer la date et le lieu de la CAN et il n’a pas pu. Nous ne sommes pas là pour plaire à qui que ce soit ou pour offrir des cadeaux», a-t-il expliqué.
Pour apporter l’estocade, Eto’o a qualifié les stades en Algérie de «champs de patates», n’hésitant pas à défendre son pays, et renvoyer les Algériens devant leurs responsabilités, eux qui n’ont pas hésité à justifier leur défaite face à la Guinée Equatoriale par des causes surréalistes comme le recours de l’adversaire à la magie, la programmation ou encore l’état de la pelouse.
Le Comité d’organisation de la CAN 2021 a décidé ce mardi d’entériner le match Algérie-Côte d’Ivoire à Douala, et ce, en dépit de la demande de délocalisation introduite par la Fédération algérienne de football (FAF).
En revanche, les rencontres des quarts et des demi-finales programmées au stade Japoma de Douala, seront transférés au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
En effet, l’Algérie devra impérativement l’emporter jeudi au Stade de Japoma (17h) face au leader ivoirien (4 pts) pour espérer arracher sa qualification aux huitièmes de finale. L’autre match de cette poule qui opposera la Sierra Leone (2 pts) à la Guinée équatoriale (3 pts) se disputera au même moment dans l’enceinte de Limbé.