Pendant leur séjour au pays des Lions Indomptables, Anthony Baffoe et son équipe ont salué la qualité des installations à Garoua et Bafoussam. Mais ont affiché moins d’enthousiasme à Yaoundé.
Des sources au ministère camerounais des Sports sont formels. Les experts de la CAF et de la FIFA sont repartis satisfaits au terme de leur mission d’inspection au Cameroun le 28 mai dernier. Venus évaluer les sites retenus pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue du 9 janvier au 6 février de l’année prochaine, les émissaires des deux instances du football africain et mondial ont salué la qualité des installations situées dans les villes hôtes du Nord et de l’Ouest du pays. «A Garoua, de ce qu’on a vu, les stades sont d’une qualité exceptionnelle. Pour un tournoi si important pour l’Afrique, nous espérons que toutes les installations sont comme ici», a confié Jaime Yarza Gonzalez, l’un des représentants de la FIFA, dans des propos rapportés par Sport News Africa.
Le chef de mission, par ailleurs secrétaire général adjoint de la CAF, pour sa part va dans le même sens que son compagnon de la FIFA. Difficile de masquer son enthousiasme. «Je suis un ancien footballeur et lorsque j’entre dans un terrain, la première chose qui m’intéresse c’est la pelouse. Je suis content de ce que j’ai vu à Garoua, a révélé Anthony Baffoe. Tout est au top, que ce soit le terrain principal (Roumde Adjia, Ndlr) ou son annexe. Les installations sont simplement fantastiques».
Bafoussam, la surprise du chef
Autre ville qui a bluffé les inspecteurs de la CAF et de la FIFA, Bafoussam. La capitale régionale de l’Ouest a reçu l’équipe en mission le 25 mai. Celle-ci était scindée en trois groupes (stades, hôtels et hôpitaux), indique Sport News Africa. «Les émissaires des instances faîtières du football africain et mondial ont passé en revue l’offre infrastructurelle de la région de l’Ouest du Cameroun. Entre la visite des hôtels, des centres hospitaliers de la ville éponyme et des aires de jeu, ils ont passé au crible les installations d’accueil de la CAN 2021», lit-on.
Complexe d’Olembé, la grande inconnue
Dans cette ville, le pays hôte de la compétition a en effet fait bonne impression. Au plan des infrastructures sportives, le terrain principal du stade de Kouekong, qui va accueillir quelques rencontres, est opérationnel. Les quatre terrains d’entraînement annexes le sont aussi. Une nouvelle aire de jeu supplémentaire – et inattendue – est en construction dans le complexe Tagidor de Bangou. Un autre terrain d’entraînement est en cours de finition dans la ville de Bafang. Avec ça, le Cameroun est certain d’avoir obtenu une bonne note. Même le doute reste intact en ce qui concerne le Complexe Olembé. L’infrastructure, censée être le symbole de la compétition, est loin d’être achevée. Sur le site, c’est la course contre la montre.
Initialement prévu pour être livré avant la CAN 2019, le chantier est à la traîne. Au point où beaucoup de commentateurs craignent que le délai de livraison fixé à novembre 2021 ne soit pas respecté. Ce qui laisse présager que le stade Ahmadou Ahidjo pourrait constituer un plan B.
Avec sportnewsafrica.com