Le Cameroun a perdu ce soir devant une équipe joueuse du Maroc. Malgré un arbitrage véritablement scandaleux, le système de favoritisme qui a cours dans la sélection nationale montre ses limites. Le sélectionneur pousse le bouchon encore plus loin dans le choix de ses onze de départ. On ne peut pas, à ce niveau, se tromper dans la mise en place de son milieu de terrain puisqu’un mauvais choix implique une surcharge pondérale sur le jeu de ce secteur névralgique.
Si au Maroc, on sélectionne les meilleurs joueurs disponibles par poste, Clarence Seedorf n’appelle que les joueurs du clan Samuel Eto’o. ans manquer de respect à qui que ce soit, pour être appelé, il faut être un des affidés de Samuel Eto’o Fils et du clan à la tête de la normalisation.
À chaque regroupement, un minimum de quatre joueurs appelés n’a ni le niveau, ni le bon état d’esprit pour jouer à ce niveau. Mais il faut pointer les frais de match et de regroupement. Et Seedorf pousse le bouchon jusqu’à la titularisation de l’un d’entre eux.
Le milieu de terrain camerounais n’a pas du tout fonctionné ce soir. Et ce fut le cas aussi au dernier match jusqu’au remplacement de Georges Mandjeck. Mais Seedorf ne semble pas comprendre les codes du football moderne. C’est aussi la preuve qu’un bon joueur ne devient pas nécessairement un bon entraîneur.
On va certainement se faire dire que le match n’était qu’une formalité pour les Lions Indomptables, et on trouvera une autre raison mardi après le rencontre amicale contre le Brésil.
Pour revenir à ce match, l’arbitrage fut véritablement scandaleux. Si ce monsieur qui est en charge du match de ce soir entre le Maroc et le Cameroun ne reçoit pas une forte réprimante de la Confédération Africaine de Football, c’est que véritablement les décisions viennent de très haut. Cela devait être un pénalty pour le Cameroun, mais c’est plutôt Karl Toko Ekambi qui a reçu un second carton jaune pour simulation, synonyme d’expulsion. L’incroyable se produit à Casablanca en 2018.
Deuxième but du Maroc qui marque un doublé. Sur un jeu mou de la défense qui ne voulait pas mettre le pied, Ziech récupère le ballon a l’entrée de la surface de réparation et arme un tir tendu. Le Maroc se dirige vers une première victoire en compétition officielle contre le Cameroun. Et si cela arrive, l’histoire retiendra que ce sera sous le règne de Clarence Seedorf.
Le Maroc inscrit un but sur penalty. L’arbitre central, qui est terriblement mauvais depuis le début de la partie, offre un penalty sur une petite poussette d’un défenseur camerounais. Les Lions de Seedorf doivent aller chercher l’égalisation, mais ils doivent accepter le jeu. Les marocains sont sûrs de leurs qualités.
La deuxième période est ce match est en cours. Le Maroc, qui est entré très fort dans la rencontre au coup d’envoi a la première possession de la balle. Ils circulent en attendant la brèche. Mais la tactique semble avoir été modifiée. La première occasion de cette période est à inscrire du côté camerounais avec la frappe enveloppée de Karl Toko Ekambi qui ne trouve pas le cadre.
On jouait la 47e minute
Il y a du jeu, il y a des actions, il y a de l’engagement physique. Le plan de jeu du Maroc est simple: embouteiller les Lions Indomptables dans leur zone afin de les empêcher de trouver leurs attaquants. Et lorsque cela n’a pas marché, les Lions ont eu des occasions interessantes. Techniquement et tactiquement, mais surtout au milieu de terrain, ils bouffent les Lions. Sortir les balles au pied s’avère difficile pour un milieu de terrain tel que Georges Mandjeck qui a une composante plus physique.
Pour cette raison, les qualités de Kundé Malong et Zambo-Anguissa se peuvent se revéler, ce qui est un frein à la transition attaque-défense du Cameroun.
Clarence Seedorf devra corriger ce qui peut l’être dans cet entrejeu,
C’est parti pour cette rencontre internationale entre le Maroc et le Cameroun comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019. Le Cameroun est tout de blanc vêtu alors que le Maroc arborent ses couleurs habituels, le rouge – vert – et rouge. Le trio offensif camerounais semble avoir de la gueule, avec Bassogog, Choupo-Moting et Toko Ekambi.
24e : Le Cameroun souffre. Les marocains monopolisent le ballon et appliquent une pression folle sur la défense camerounaise à la perte du ballon. Sur un coup franc joué à la droite de la ligne de la surface de réparation, la frappe est fortie des buts par le pied de Ngadeu.