Les Aigles de Carthage ont été tenus en échec (1-1) dès leur première apparition dans cette Coupe d’Afrique des Nations Total 2019 face à une surprenante équipe d’Angola qui a su jouer le bon coup dans ce match à Suez. La première mi-temps a débuté par une phase d’observation entre les deux formations qui se sont accaparées le milieu de terrain avec un jeu offensif de part et d’autre. Angolais et Tunisiens ont multiplié les actions durant la première demi-heure sans toutefois arriver à trouver la faille.
L’action la plus dangereuse est à mettre à l’actif de Wilson Eduardo dont la reprise a rasé le poteau droit du portier Ben Mostefa.
Les Aigles de Carthage sur une belle relance emmenée par leur capitaine Youcef Msakni obtiennent un penalty provoqué par Naim Sliti. Mskani toujours lui, transforme la sentence sans trembler pour inscrire le 89ème but des Tunisiens dans l’histoire de la CAN.
En deuxième période, les Tunisiens voulaient coûte que coûte garder le score en jouant les contres mais les Palencas Negras ne l’entendaient pas de cette avis et ont fait preuve de résilience en attendant la brèche pour égaliser. Chose faite à la 72e minute, quand Mateus a tenté sa chance des 20 mètres. Sa frappe a été détournée par le gardien tunisien dans les pieds de Djalma qui égalise pour les Angolais.
Un résultat nul qui n’arrange pas les affaires des poulains d’Alain Giresse, pourtant considérés comme favoris avant d’affronter le Mali vendredi prochain.
Wahbi Khazri, homme du match Total : ”Nous n’avons pas su jouer comme il le fallait et nous devons nous rattraper pour le prochain match. Ce sera bien évidemment contre le Mali et il doit être différent par rapport à ce que nous avons produit aujourd’hui. Il faudra mettre plus de rythme, d’intensité pour faire un vrai match de football. Face à l’Angola, nous n’avons pas su maitriser la possession du ballon et le faire circuler rapidement pour mettre en difficulté l’adversaire.”
Alain Giresse, sélectionneur de la Tunisie : Nous ne sommes pas satisfaits compte tenu de la production face à l’Angola et ce n’est pas ce que nous avions souhaité. Nous savions avant de venir à cette compétition que tous les matches allaient être difficiles mais là, il nous a manqué de la mobilité dans le jeu. Aujourd’hui, il n’est pas simple de dire qu’on joue contre de petites équipes lorsqu’on a le statut de grande équipe. Parlant de notre prochain adversaire qu’est le Mali, cela va être particulier pour moi dans la mesure où il y a quelques années, j’étais avec cette équipe pour gagner et maintenant, je dois la battre.”