Ils font l’objet d’un contrôle méticuleux du Ministère du Tourisme et des Loisirs.
Depuis quelques jours, le Ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) à travers sa délégation régionale pour l’Ouest est aux trousses des promoteurs d’établissements hôteliers et des lieux de divertissement. Objectif, amener la centaine d’établissements de la région de l’Ouest, dont une cinquantaine uniquement à Bafoussam, qui opèrent dans l’illégalité à se conformer. Au-delà des enjeux économiques, il est surtout question d’amener ces établissements de revoir leurs standings. « L’opération que nous menons, il faut dire qu’elle s’inscrit dans le cadre de la préparation de nos établissements à pouvoir accueillir la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Il faut dire que dès lors qu’on est clandestin, ça devient difficile pour nous et pour les opérateurs de s’arrimer aux standards. Par contre, quand ils jouissent d’une autorisation, ça veut dire qu’ils remplissent les conditions minimums pour être dans les standards. Notre objectif n’est pas de sortir ces établissements du marché, mais de les amener à sortir de la clandestinité afin qu’ils s’arriment aux normes pour que nous soyons rassurés que pendant la Can, les établissements opérationnels répondent au minimum requis », renseigne Georges Tchantchou, délégué régional du Mintoul pour l’Ouest.
Pas d’inquiétudes pour les hôtels haut-standing
Alors que les inquiétudes persistent sur la capacité de l’Ouest à proposer des hôtels qui répondent aux exigences du cahier de charge de la Confédération africaine de football, ce fonctionnaire n’a aucun doute. Selon lui, les initiatives privées combinées à celles de l’Etat permettront au site de Bafoussam sur le plan des infrastructures d’hébergement d’être prêts longtemps avant le début avant le début de la compétition. « Je pense que le site de Bafoussam, sera prêt pour accueillir la Can. Aujourd’hui nous parlons de l’assainissement du secteur. La ville de Bafoussam a plusieurs hôtels deux et trois étoiles. Et nous sommes en train d’assainir le secteur pour que même ceux qui ne sont pas autorisés puissent au moins se mettre niveau des hôtels une étoile qui constituent l’essentiel des établissements de la ville de Bafoussam. À l’heure actuelle, pour accueillir toutes nos convives, nous pouvons disposer de 2000 lits », souline Georges Tchantchou.
En ce qui concerne les exigences de la Confédération africaine de football (Caf), à savoir « disposer d’au moins deux hôtels quatre étoiles, je voudrais vous rassurer que nous avons actuellement quatre hôtels quatre étoiles dont les travaux seront terminés avant fin 2018. Il s’agit de l’hôtel Beaulieu ; de l’hôtel Tagidor à Bangou ; du Centre climatique de Dschang, de l’hôtel Zingana, sans compter l’hotel Hento et le complexe hôtelier Congelcam. Nous sommes déjà à au moins 6 hôtels quatre étoiles. A titre de rappel, lors de la dernière visite du ministre d’Etat Mintoul dans la ville de Bafoussam, il s’est rendu sur les chantiers de certains hôtels pour non seulement se rendre compte de l’évolution des travaux, mais aussi pour s’assurer qu’ils seront prêts dans les délais. Pour ceux des promoteurs qui attendent d’être accompagnés par les pouvoirs publics, les dossiers avancent suffisamment au niveau de notre secteur d’activité pour l’hébergement de nos convives », poursuit-il.
Gaël Tadj