Les joueurs sélectionnés par Clarence Seedorf et qui joueront dès ce mardi leur premier match en Coupe d’Afrique des Nations se sont ajoutés une pression inutile avec leur décision de bouder une fois de plus les armoiries nationales pour réclamer une augmentation de leur prime de participation. Le peuple, qui croupit sous des difficultés diverses, qui est pris entre les feux de deux guerres et de l’insécurité, affamé par dessus tout, ne s’imagine pas que pour peut-être rien que trois petits matchs, l’on exige 40 millions de nos francs.
Ces joueurs devaient le savoir mieux que quiconque qu’ils sont des privilégiés de la société camerounaise en agir en conséquence. L’actualité devait normalement se focaliser sur la défense de leur titre chèrement glané à Libreville au Gabon, mais les esprits restent échaudés par ces comportements enfantins. À chaque sortie médiatique, ils doivent répondre aux questions sur les conséquences de ces actions. Michael Ngadeu est l’un des six représentants des joueurs, mais fait aussi parti des 4 qui se sont assis autour de la table du ministre qui mènent ce mouvement d’humeur. Interrogé par les journalistes après une pratique, il affirme que » l‘essentiel pour nous, c’est de réussir d’abord le premier tour de cette CAN en commençant par une victoire contre la Guinée Bissau. Nous sommes bien préparés pour ce match. Nous sommes au courant de ce qu’on raconte dans les réseaux sociaux et dans la presse, peu importe. Je puis vous rassurez ici que nous sommes serein et le collectif très soudé que vous avez connu au Gabon n’a pas changé, il s’est plutôt amélioré « .