L’Afrique du Sud a dénoncé la désignation de l’Égypte comme pays organisateur de la CAN 2019 pour prendre le relais du défaillant Cameroun. Seulement, les dirigeants de ce pays considère que leur dossier a été rejeté pour les sanctionner pour avoir soutenu un choix autre que celui supporté par la CAF lors de l’attribution du mondial 2026. Seulement sur le plan de la sécurité, tenir une Coupe d’Afrique des Nations en Égypte est une véritable gageure.
La plupart des responsables du football sud-africain dénoncent une décision “politique”.
“Techniquement, il n’y a pas de meilleur pays en Afrique que l’Afrique du Sud pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations”, a constaté le chef par intérim de la Fédération sud-africaine (Safa), Russell Paul, sur une radio locale de Johannesburg.
“Nous n’avons pas de problème avec l’Égypte mais avec la façon dont le processus d’attribution s’est déroulé”, a-t-il ajouté.
Un proche de la CAF a prétendu auprès de l’Agence France Presse que l’Afrique du Sud avait été punie par l’instance dirigeante du football africain, pour avoir préféré la candidature commune États-Unis/Canada/Mexique à celle du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.
“Le choix de l’Afrique du Sud pour les États-Unis, surtout après les critiques du président (Donald) Trump contre la population du continent, a été considéré comme anti-africain”, a jugé cette source sous couvert de l’anonymat.
La victoire de l’Égypte a été annoncée à l’issue d’un vote soviétique sans appel (16 votes contre 1 et 1 abstention), du comité exécutif de la CAF, réuni dans la capitale sénégalaise Dakar.