C’est depuis le 15 décembre dernier que le coup d’envoi de la vente des billets de stade pour la CAN2017 a démarré. Pour trouver les précieux sésames, il faut se rendre dans les perceptions et trésoreries des quatre villes hôtes (Libreville, Franceville, Oyem et Port-Gentil). Ils coûtent entre 500 et 40.000 Fcfa selon le choix de la zone. Le Comité d’organisation (Cocan) se veut rassurant sur le remplissage des quatre stades.
32 matchs, sur quatre sites – la capitale, Libreville, et les trois villes de province de Franceville (est), de Port-Gentil (sud) et d’Oyem (nord) : tel est le copieux menu proposé aux spectateurs de cette compétition qu’on annonce très courue au Gabon. Les quelque 500 000 tickets (total donné par un porte-parole du Cocan) devraient trouver preneur avec des tarifs différents pour la cérémonie d’ouverture du samedi 14 janvier à Libreville (de 2 000 à 20 000 Fcfa pour ce match Gabon-Guinée-Bissau).
Climat politique tendu
Régulièrement, la Can (comme d’autres grands événements sportifs) offre le spectacle d’enceintes peu (voire pas du tout) remplies. Pablo Moussodji Ngoma, président de la Commission communication du Comité d’organisation de la compétition, se veut toutefois rassurant. « Je suis convaincu que les stades seront pleins et que l’ambiance sera au rendez-vous », a-t-il déclaré à nos confrères de Jeune Afrique. « Il y a notamment un Gabon-Cameroun à Libreville le 22 janvier, pour lequel je suis sûr que nous allons devoir refuser du monde.» Le climat politique tendu du Gabon peut toutefois inquiéter, de même que le degré d’avancement des travaux sur le site d’Oyem (finition du stade, voies d’accès) et l’état des pelouses, entrevues sur les quelques photos publiées par le pays organisateur.
C.D.