Globalement, tout est fin prêt pour le coup d’envoi de cette 31e Coupe d’Afrique au Gabon. Jeudi, la Confédération africaine de football a apprécie le niveau de préparation du Comité local d’organisation. Un seul point semble décevoir : l’état de la pelouse du stade de Port Gentil.
Le constant est peu rassurant pour le Ghana, le Mali, l’Egypte et l’Ouganda, les quatre équipes logées dans le groupe D de cette 31e Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qu’organise le Gabon dès ce samedi à Libreville. Installés dans la ville de Port Gentil, les quatre protagonistes vont disputer leurs matchs de groupe sur une pelouse pas encore totalement prête. La Confédération africaine de football (CAF) l’a confirmé ce vendredi, au cours d’une conférence de presse. « Nous avons eu hier une réunion de la Commission d’organisation de la CAN avec le Comité local gabonais. De manière générale, nous sommes satisfaits. Même s’il reste un travail supplémentaire à faire au niveau de la pelouse de Port Gentil », a indiqué Hicham El Amrani, secrétaire général de la CAF.
D’après lui, la pelouse du stade de Port Gentil « n’est pas au niveau qu’on aurait souhaité pour accueillir des matchs d’un tournoi comme la CAN ». Or, « l’important c’est d’avoir des pelouses de très bonne qualité », martèle-t-il. Pourtant, « les matchs auront bel et bien lieu sur cette pelouse, assure-t-il. Ce n’est pas parce qu’il y a des choses supplémentaires à faire à ce niveau qu’elle ne peut pas accueillir des rencontres ». « Nous ne pouvons jamais être satisfaits à 100%, reconnait Hicham El Amrani. Mais nous cherchons toujours à nous améliorer ; parce que c’est indispensable de toujours chercher à se rapprocher de la perfection même si elle n’existe pas dans notre monde ».
Amrani : « on ne sait jamais »
D’après le secrétaire général de l’instance africaine, le Gabon est globalement prêt à accueillir cette compétition. Le pays de Pierre Aubameyang a rempli l’essentiel du cahier de charge imposé par la CAF en termes d’infrastructures sportives, hôtelières, routières et de transports. Seul domaine où rien ne peut être garanti, même pas par le Comité local d’organisation : la sécurité dans les villes. Le Gabon sort en effet d’une crise post-électorale qui, à en croire certaines populations n’est pas encore totalement achevée. Mais la CAF a un plan B, en cas de désordre dans les rues du pays. « Nous sommes conscients de la situation. Mais nous n’allons pas commenter les rumeurs. Nous avons un plan d’urgence. On ne sait jamais. Dans chaque pays où nous allons, nous avons toujours un plan B », rassure Hicham El Amrani.
Arthur Wandji à Libreville