Contre la RD du Congo et surtout contre le Zimbabwé, les jeunes joueurs alignés par le sélectionneur Hugo Broos ont fait montre d’un talent indéniable. Même s’il convient de douter du genre de performance qui en ressortira durant la compétition, on peut tout aussi logiquement se questionner sur la capacité de l’entraîneur à mettre en place un système de jeu conquérant.
À la fin du match amical de mardi dernier contre l’équipe nationale de Zimbabwé, il s’est montré plutôt satisfait de la prestation d’ensemble:
On a vu des joueurs hyper rapides, à l’image de Clinton Njié, de Fai Collins, qui peuvent accélérer de manière supersonique. Mais autour d’eux, le bloc ne se faisait pas. Le reste du groupe ne suivait pas. Les jeux n’étaient pas cohérent. On avance sans véritable plan, comme si on espérait qu’en laissant les choses se faire seules, les astres pouvaient s’aligner.
Que dire du bloc défensif, que dire du repli défensif. Triste. oui bien triste comme si jamais cela n’avait pas été travaillé.
Comme seule solution pour les attaques, il incrimine directement le manque d’efficacité:
Mais quelles séquences ont été travaillées? Pour quelle animation?
Et cette manie du coach de rester prostré sur son banc, comme s’il coachait une équipe de surdoué! Broos doit donner de la voix. Nous sommes un peuple au sang chaud qui aimons faire plaisir au patron. Il faut bien sûr que le chef nous donne des instructions et nous rappelle à chaque moment l’importance de ne pas dévier de la ligne tracée, encore et encore.