Présentés comme la révolution technologique en termes de sécurisation de la gestion des places et des tickets de stade, ces appareils n’ont pas malheureusement été utiles. Si ce n’est d’en rajouter au nouveau décor à l’entrée des stades.
Ce n’était donc qu’un coup de bluff du Cocan ! La campagne de communication qui a pourtant précédé l’installation des tourniquets au stade omnisports de Yaoundé laissait croire que les choses se feraient désormais selon les normes internationales. En effet, l’on avait annoncé que l’entrée au stade se ferait pour les spectateurs en possession d’un billet par le passage dans le tourniquet. Chose curieuse, aucun billet n’est passé au scanner. Les bidasses de la Garde présidentielle postés par dizaines aux entrées de la cuvette de Mfandena n’avaient pour consigne que de procéder à une fouille minutieuse de toute personne qui souhaitait regagner l’intérieur. Il suffisait de présenter le billet et de foncer se trouver un siège non encore occupée dans la marée humaine déjà présente dans les travées du stade. Or, la Commission chargé de la billetterie dans une démarche plus ou moins transparente, avait indiqué que les billets portaient des puces identifiables uniquement par des machines aux portes du stade. Chaque billet portait la mention relative à l’identité de la tribune suivant une couleur donnée, l’identification de la porte en lettre alphabétique, la section en chiffre, le rang et le numéro de siège. Au bout du compte, il n’en a rien été. L’accès au stade et l’attribution des sièges s’est effectuée dans la totale confusion.
C.D.