L’on a parlé de football, notamment des CAN féminine de 2016 et masculine de 2019 ce lundi au Ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep). Bidoung Mkpatt est formel. Tombi A Roko et ses collaborateurs du bureau exécutif de la Fécafoot doivent garder à l’esprit que leur principale mission au cours de leur mandat est d’œuvrer « pour reconquérir les victoires », a martelé le patron des Sports camerounais au cours de cette rencontre de prise de contact.
Parce que « le succès nous a abandonné depuis longtemps », dit-il, les Lionnes et les Lions Indomptables devront se surpasser lors de ces deux compétitions sus-évoquées, afin de gagner les trophées qui y seront mis en jeu. « Nos objectifs pour ces deux CAN sont de les remporter », promet Tombi A Roko. Et pour réussir dans cette mission, le président de la Fécafoot a été invité par le Minsep à préconiser « ensemble qu’il n’y aura plus de place aux discours, aux explications interminables sur les échecs répétés, les justifications d’erreurs, méprises et frustrations essuyées » ; plus de place pour « les revendications intempestives insolites, aux comportements pernicieux ayant des effets démobilisateurs ».
Les filles d’abord
Mais la première urgence sera la CAN féminine. Selon Bidoung Mkpatt, il s’agira pour la Fécafoot de permettre à l’entraîneur national d’avoir un champ de détection assez large ; organiser des missions de détection à l’étranger ; requérir de l’entraîneur un plan de préparation à la dimension des ambitions de la sélection nationale ; envisager l’organisation de matches amicaux avec des adversaires de poids ; valider le plan de préparation et évaluer le coût financier de l’ensemble des opérations ; et assurer le suivi rigoureux du plan de préparation. Un certain nombre de recommandations qu’avait déjà intégré le président de la Fécafoot, dans son projet.
Arthur Wandji