L’ouverture de la deuxième Session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année législative 2016 qui s’est tenue ce jeudi au Palais de verre de Ngoa-Ekelle à Yaoundé, a été l’occasion pour Cavaye Yéguié Djibril d’interpeller le premier ministre sur un certain nombre d’écueils à éviter à tous les prix, afin de permettre au Cameroun de respecter son cahier de charges.
La CAN de football féminin de novembre-décembre 2016 pointe déjà à l’horizon. Le Cameroun n’est pas encore prêt. Cavaye Yéguié Djibril sait pourtant que les délais approchent, et que l’Etat doit remplir sa part du marché dans la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives devant servir de cadre aux rencontres de cette compétition. C’est pourquoi il a tenu à rappeler au premier ministre, l’importance de cet évènement sportif attendu, ce jeudi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la deuxième Session ordinaire de l’Assemblée nationale, pour l’année législative 2016.
Ainsi, dans son discours, le président de l’Assemblée nationale a d’abord félicité Philémon Yang pour la visite d’inspection des chantiers qu’il a menée le 03 mai dernier, avant de l’exhorter à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Parce que « les échéances attendues sont à la fois proches et lointaines dit-il. Et comme qui dirait, les habitudes ont la peau dure ». Aussi, la représentation nationale par la voix du président de la Chambre basse du Parlement souhaite que le président du Comité local d’organisation de cette CAN prenne toutes « les nécessaires mesures, pour éviter tout écueil susceptible de compromettre la belle symphonie » qu’il est « en train d’écrire ». Parmi ces écueils, il s’agit d’abord du laxisme, souligne Cavaye Yéguié Djibril. « Par exemple dit-il, la vigilance et le respect des conditions de sécurité sur les sites des chantiers de la CAN doivent être de mise afin d’éviter des évènements malheureux come celui qui a coûté la vie à un de nos compatriotes, le 12 mai 2016 au stade Omnisports de Yaoundé ».
Ensuite, au regard des délais, « notre souhait poursuit-il, est de voir toutes les administrations concernées accorder leurs violons sur la définition des priorités et surtout, que la notion d’urgence ait la même résonnance pour tous ». Dans la même veine, « nous faisons preuve de patriotisme, de civisme et de probité dans la gestion des ressources qui nous sont confiées. L’exemple de la CAN 1972 au Cameroun, cet épisode malheureux de l’histoire de notre football nous parle encore, 44 ans après », rappelle-t-il enfin.
Arthur Wandji