Le Minsep et la Fécafoot ont discuté hier à Paris sur les grandes lignes du programme de préparation.
Le compte à rebours de la 26e coupe d’Afrique des nations a commencé. En attendant le tirage au sort prévu le 19 octobre prochain à Accra au Ghana, les seize équipes qualifiées mettent la dernière main sur leur programme de préparation et arrêtent leur stratégie. C’est le cas des Lions Indomptables. Hier, Augustin Edjoa, ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) et Iya Mohammed, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), ont discuté sur la première mouture du programme de préparation dressé par la fédération. Les échanges ont eu lieu à Paris en France ! Pourquoi Paris et pas Yaoundé? C’est la question posée à Iya Mohammed. Le président de la Fécafoot a répondu que ces « discussions relèvent d’une vieille tradition. Depuis un moment, lors des grandes compétitions, c’est à Paris que nous arrêtons le plan de préparation », a-t-il expliqué. Les joueurs ont été associés aux débats. Il était prévu que Rigobert Song, le capitaine de la sélection, assiste à la « tripartite ». Outre le programme de travail, les trois parties devaient remettre sur la table l’épineuse question des primes de matches. Les montants ont été discutés. Les joueurs proposeraient six millions de F Cfa par match gagné, contre trois actuellement.
Concernant le plan de travail proprement dit, un stage d’une durée de deux semaines est prévu en Europe, début janvier 2008. Logiquement, c’est l’entraîneur- dont la nomination est toujours attendue- qui devait discuter de ces aspects avec les dirigeants. Joint au téléphone hier matin, Jules Nyongha, entraîneur national par intérim qui liquide toujours les affaires courantes, a laissé entendre, dépité, qu’il n’a pas été associé à la séance de travail. En dehors du stage, l’idée d’un match amical, devant opposer les Lions à une sélection régionale espagnole le 27 décembre a également germé lors des discussions. La « tripartite » de Paris a également analysé l’opportunité de disputer un match d’aurevoir à Yaoundé, suivi d’un stage d’acclimatation de quelques jours dans un pays d’Afrique de l’Ouest. A proprement parler, à trois mois de la Can, les véritables préoccupations de l’équipe nationale concernent l’encadrement technique, l’état physique des joueurs, la compétitivité de ceux qui sont en activité, la discipline…
Brice MBEZE, CT