Le Cameroun est depuis quelques jours, la risée de la planète football. Qui aurait cru que le pays de Roger Milla pouvait laisser voir un tel imbroglio dans le management de sa sélection nationale. Le spectacle est vécu avec étonnement à la veille des grandes échéances. Notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Loin des nouvelles de la préparation, les guéguerres MINSEP-FECAFOOT ont ravi la vedette. Deux poids lourds sur la scène.
En effet, depuis le 08 mai dernier, les Lions Indomptables ont un deuxième staff technique. Avec la confirmation de Marc Brys par la FÉCAFOOT, l’instance lui a associé des collaborateurs ; niant ainsi ceux nommés par le ministre Narcisse Mouelle Kombi. De manière simple, le technicien Belge est écartelé entre deux staffs différents : celui nommé par le MINSEP et celui nommé par la FÉCAFOOT de Samuel Eto’o.
Au regard du scénario d’hier, le Belge a clairement choisi son camp. Invité par le SG Blaise Djounang, le technicien de 62 ans n’a pas daigné répondre à l’invitation. Il s’est rendu dans la salle des conférences du stade Omnisports pour communiquer sa liste des 31 Lions présélectionnés. Les deux parties ne veulent pas baisser la garde. Une situation plutôt préjudiciable pour l’image du football et du pays en général.
On est la risée du monde. Comment en est-on arrivé là. Un pays avec deux staffs techniques. Quelle est la finalité de ces batailles inutiles. Dans tout ça, c’est le contribuable qui paie le lourd tribut. Seul un dialogue permettra de sortir de cette crise. On se demande maintenant d’où viennent souvent ces fameuses hautes instructions.
Armel Idriss Ovono, supporter des Lions Indomptables
Sauf qu’au moment d’envoyer les listes au niveau de la FIFA et des délégations, un des staffs sera mis en avant. Cette affaire »MINSEP – FÉCAFOOT » n’a pas encore livré son dernier épisode.