Une délégation constituée de quelques membres du staff technique des Lions de la Teranga et d’anciens internationaux sénégalais, à l’instar du défenseur Ferdinand Coly, mondialiste de 2002 en Corée-Japon, Cheikh Seck, ancien gardien de but, Momar Mbaye, et Abdoulaye Sarr, a effectué une mission avancée la semaine dernière au Cameroun.
Une mission avancée pour «préparer le terrain », avant la quatrième journée des éliminatoires de la Can 2012, qui opposera le 4 juin, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, les Lions indomptables aux Lions de la Teranga du Sénégal.
Au cours de leur visite de trois jours, les quatre membres de la délégation sénégalaise auraient, affirme la presse sportive sénégalaise, décidé de rendre la monnaie de sa pièce à la partie camerounaise en décidant de jouer avec elle à cache-cache. A en croire nos confrères, ce n’est pas le Mont Fébé qui accueillera les Lions mais le Djeuga Palace.
La délégation sénégalaise aurait changé ou donné une fausse information pour brouiller les pistes comme l’a fait le 26 mars, la partie camerounaise pour son voyage à Dakar.
Les membres de la délégation du Sénégal ont émis le souhait d’inspecter la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Un souhait qui n’a pas été exhaussé. Le Directeur du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, Bernard Obama a été ferme et méfiant. «Nous attendons les Sénégalais le 3 juin à 15h30, pour leur séance d’entraînement, c’est ce que prévoit le règlement».
Ferdinand Coly, Cheikh Seck, Momar Mbaye, et Abdoulaye Sarr ont néanmoins eu accès à la tribune présidentielle, où ils étaient surveillés comme des voleurs de poule. Le personnel de la Direction des stades était à leurs trousses et analysait leurs moindres faits et gestes.
Comme à l’aller, où les autorités sénégalaises, par crainte des marabouts camerounais, avaient décidé de fermer le stade Léopold Sedar Senghor et de le mettre sous surveillance nuit et jour, une semaine durant, le match retour dégage déjà une forte odeur de mysticisme. La bataille psychologique commence.
Jean Robert Frédéric Fouda, à Yaoundé