Lorsque les clubs avaient eu gain de cause au Tribunal Arbitral des Sports face à la FIFA et la Fecafoot alors dirigée par Tombi A Roko, Samuel Eto’o était à sympathique à la cause des « résistants » et avait fêté la victoire. Si Gianni Infantino venait d’être élu à la FIFA, il n’avait pas eu le temps de développer une garde rapprochée dans ce pays. Eto’o, joueur sur le déclin, restait néanmoins une super vedette lorsque Infantino le consulte pour l’aider à trouver un homme neuf pour gérer le Comité de Normalisation qu’il souhaitait voir à la tête de la fédération.
Depuis lors, Samuel Eto’o a pris ses distances d’avec le groupe des « dissidents ». L’opportunité était trop belle de tout gérer. Un homme neuf est trouvé en effet, un de ses avocats, Me Dieudonné Happi. Mais il ne connait pas grand chose du football. Samuel Eto’o va monter toute l’équipe. Et amener dans ses bagages Didier Banlock, fidèle d’entre tous, qui travaillait pour une société de statistiques sur le sport, et était basé en Russie. Eto’o l’y avait rencontré lors de son épisode Makhachkala.
Deux ans plus tard, lorsqu’il aide Seidou Mbombo Njoya à s’installer dans le fauteuil, ses conditions sont claires. Parmi les nombreuses contraintes, Didier Banlock et ses hommes de confiance (Bill Tchato, Olembé, etc…) doivent conserver leur poste. Le fils du Sultan des Bamoun a obéi jusqu’au jour où il n’en pouvait plus. Avec ses conséquences.
Depuis son élection, Samuel Eto’o est resté avec les mêmes hommes et il est donc clair que ceux qui souhaitent un changement de direction doivent comprendre que ce ne fut en fait qu’un changement de personne, et non de leadership.
Sur ses comptes de réseaux sociaux, Abdouraman explique pour que tout soit clair et essaie de rétablir la vérité :
Contrairement à ce qui se dit, le Général Pierre Semengue n’a pas été « réhabilité ».