C’est quasiment avec une vingtaine de minutes de retard que le Mena du Niger a débuté ce lundi sa séance de reconnaissance de l’aire de jeu au Stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Il y avait ostentatoirement de la crispation entre les dirigeants nigériens et les responsables du stade. La cause, le refus catégorique de la partie camerounaise à laisser la sélection nigérienne accéder aux vestiaires du stade à son arrivée.
Ce que n’ont pas apprécié François Zahoui et ses hommes, qui ont observé un mouvement d’humeur furtif, les joueurs refusant de s’entrainer. Ils s’offusquaient également de ce que la pelouse n’ait pas été matérialisée avant leur arrivée. «On sait que quand on fait la reconnaissance du terrain, on doit retrouver toutes les modalités qu’on aura le jour-j. Le terrain n’est pas tracé, les vestiaires ne sont pas disponibles. Je me demandais comment j’allais faire pour me soulager si j’en éprouvais le besoin», tempête Cheick Omar Diabaté, l’entraineur adjoint du Niger.
Lorsqu’ils se sont enfin résolus à travailler, les responsables nigériens ont exigé un huis clos pour cette séance, loin des regards du public camerounais. La police camerounaise a donc été priée de dégarnir les travées pour satisfaire aux désidératas des Nigériens. Moussa Maazou et ses copains ont finalement effectué une séance légère, ponctuée d’un simple réveil musculaire, de quelques exercices avec ballon (taureau), et sans mise en place tactique.
Armel Kenné